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Collège Trois mares 408

[408 de Trois Mares] Les apprentis journalistes en action…

PROJET MÉDIA DE LA CITÉ ÉDUCATIVE DU TAMPON : Les 408 SEGPA DU COLLÈGE DE TROIS MARES

Dans le cadre du projet « Portrait de Tamponnais » en collaboration avec la cité éducative du Tampon, nous intervenons dans deux classes SEGPA et un dispositif ULIS du collège de Trois Mares.

Les Photos-légendes

Avant de faire l’interview de Tamponnais, les élèves de la classe 408 se sont essayés à la photographie. Chaque élève a pris en photo un élément du collège qu’il souhaitait partager, lui a donné un titre puis a légendé sa photo afin de transmettre une information.

Le carré vert bien soigné

Collège Trois mares 408

A côté du collège du Trois Mares on a la chance d’avoir un si beau terrain de rugby.

Le petit pain du mercredi

Le mercredi on a du « pain » ( sandwich) à la cantine. Les élèves aiment bien l’idée d’avoir un « pain » tous les mercredis mais ils trouvent que les recettes ne sont pas toujours bonnes, ils souhaiteraient pouvoir choisir ce qu’ils mettent dans leur pain.

Tout qualité chinois

Collège Trois mares 408

Cette table qui est sale et abîmée  dans le Collège de Trois mares , nous l’utilisons pendant la récréation pour s’asseoir et se poser mais elle a besoin d’être changée.

L’escalier handicapé

En face de la classe C113, le vieil escalier, qui a plus de cinquante ans, était abîmé. Pendant les travaux il a fallu le condamner. Ce qui obligeait Saraïta à faire tout le tour de la cour pour se rendre en classe.

Toilettes roses cochonnes

Collège Trois mares 408

Les toilettes sont sales avec trop de grossièretés sur les portes, mais aussi des messages anonymes d’appel à l’aide. C’est un moyen de communication pour qui se trouve en détresse. Par exemple, une personne harcelée a dénoncé sa situation sur la porte des toilettes. Le choix des couleurs (rose pour les filles, bleu pour les garçons) est sexiste.

Étonnante baleine

Collège Trois mares 408

La baleine, située au pied des escaliers, au milieu de la cour, est le symbole du collège. Elle a été réalisée par l’artiste M. Calka.  Thierry Cadet, l’adjoint de la gestionnaire, se souvient, lorsqu’il était élève : « Au début, il y avait des jets d’eau qui sortait du dos de la baleine et l’eau s’écoulait dans un caniveau tout autour. Puis ça a dû tomber en panne et on a rebouché le caniveau avec du béton. » La sculpture pose questions car certains y voient un poisson perroquet, voire une tortue.

L’interview d’Audrey Pineau, championne de body-building

Interview de Mme Morel, CPE du collège de Trois-Mares

Mme Morel, CPE du collège de Trois-Mares

Avez-vous toujours voulu devenir CPE ?

Non pas du tout. Je voulais être prof d’espagnol.

Comment êtes-vous devenue CPE ?

J’étais assistante quand les CPE de mon établissement m’ont conseillé de changer d’orientation. J’ai aidé un élève en grande difficulté et ça m’a convaincu. Ça fait 6 ans que je suis CPE

Quel est votre rôle dans le collège ?

Je veille à la sécurité et au bien-être des élèves. Je les oriente vers les différents services. Je forme de nouveaux citoyens. Je sensibilise la communauté éducative à différents thèmes comme le harcèlement.

Dans quels autres établissements avez-vous déjà travaillé ?

J’ai travaillé dans une quinzaine de collèges et lycées de La Réunion. Ça fait un an que je suis dans cet établissement.

Qu’est ce que vous faites en dehors du collège ?

Je m’occupe de ma fille de 2 ans et demi et je fais de la natation.

Interview réalisée par Emma et Saraïta

Guillaume Rivière, l’ancien champion de basket

Guillaume Rivière, prof de sport.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier ?

Quand j’étais au collège, mes profs de sport m’ont incité à faire du sport. J’ai eu ensuite envie de transmettre l’éducation sportive aux élèves.

Comment jugez-vous le comportement des élèves ?

On a des élèves très respectueux qui ont un bon comportement envers les autres élèves et les profs.

Que pensez-vous de ce métier ?

C’est le métier qui me convient. Je transmets le goût de l’effort, du sport et de ses régles, c’est-à-dire comment jouer avec les camarades.

Avez-vous des activités en dehors du collège ?

Je jouais au basket de 9 ans à 40 ans. Mais j’ai arrêté cette année pour différentes raisons.

Avez-vous déjà participé à des compétitions ?

Grâce au basket, j’ai pu voyager en métropole et dans l’océan Indien. J’ai participé trois fois aux finales de championnat de France de basket.

Interview réalisées par Theo, Stephane et Mathys

Vincent Celerine, le surveillant

Comment es-tu devenu surveillant ?

J’ai passé mon bac il y a 3 ans et j’ai eu un entretien avec la CPE et la principale.

Comment trouves-tu ton métier ?

C’est bien mais ça dépend des jours et des personnes que j’ai en face.

Que fais-tu dans ton travail ?

Je surveille les élèves. Je les engueule un peu. Je les écoute aussi beaucoup pour améliorer leur vie au collège.

Pratiques-tu un sport ou joues-tu aux jeux vidéo ?

Avant je faisais du foot pendant dix ans.

C’est quoi ton objectif dans la vie ?

Je voudrais ouvrir un studio de musique ou devenir prof de musique.

Interview réalisée par Etan et Ben

Nadine Lamoly, la cheffe d’établissement

Nadine Lamoly

Que faisiez-vous avant d’être cheffe d’établissement ?

J’étais conseillère principale d’éducation (CPE) durant 16 ans. D’abord au collège Delisle le à Saint-Louis pendant 8 ans, ensuite au lycée des Avirons durant 8 ans. Ensuite je me suis présentée au concours de personnel de direction.

Quel diplôme avez-vous eu ?

J’ai obtenu ne maîtrise en sciences économiques qui m’a permis de passer le concours de CPE.

Dans quel établissement étiez-vous avant de venir ici ?

J’ai exercé pendant 3 ans au collège du Dimitile en tant que principale. Avant j’étais principale adjointe au collège de Terrain Fleuri pendant 6 ans. 3 ans avant j’étais au collège de Guy Moquet à Bras-Fusil (Saint-Benoît).

En quoi consiste votre travail ?

Je dirige et pilote le collège avec l’aide du principal adjoint. Je conduit la politique pédagogique avec l’ensemble de l’équipe éducative afin de donner aux élèves les meilleures conditions d’apprentissage.

Pourquoi êtes-vous devenue cheffe d’établissement ?

Je m’occupais déjà des élèves en tant que CPE. Il m’a paru normal de candidater pour devenir cheffe d’établissement afin de participer à la politique global du collège.

Que-faites vous en dehors du collège comme passion ?

J’aime la randonnée sportive.

Interview réalisée par Warren et Ivan

Gregory Poungavanon, le prof de musique

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis M. Poungavanon, je suis professeur d’éducation musicales dans les collèges de Trois-Mares au Tampon et de Sainte-Anne à Saint-Benoît.

Q’uest-ce que vous aimez dans la musique ?

La musique permet d’échanger avec les gens. Ça les rassemble. C’est fédérateur. C’est aussi quelque chose qui me permet de me sentir vivant et surtout humain.

Pourquoi êtes-vous devenu prof au colège de Trois-Mares ?

Il faut savoir que j’ai toujours été passionné par la musique, depuis l’enfance. Et l’enseignement m’a intéressé parce que c’est un moyen de transmettre des émotions. C’est indispensable pour les jeunes d’avoir une ouverture sur la musique de tous horizons.

Quel est votre meilleur souvenir en tant que musicien ?

C’était en 2007 aux Florilèges. On a donné un concert qui a fait exploser le record d’audience. On a joué devant 14 000 personnes.

Interview réalisée par Ema, Flora et Marine

Actions d’Education aux médias et à l’information réalisées avec le concours des partenaires et financeurs suivants :

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Apprentis journalistes

Travail commun dans le cadre de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) avec les apprentis journalistes.

A propos de l'auteur

Léa Morineau | Etudiante en journalisme

Cocktail de douceur angevine et d'intensité réunionnaise, Léa Morineau a rejoint l'équipe de Parallèle Sud pour l'éducation aux médias et à l'information, elle s'est rapidement prise au jeu du journalisme. A travers ses articles, elle souhaite apporter le regard de sa génération et défendre un journalisme qui rayonne au-delà des apparences.

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