INTERVIEW RÉALISÉ PAR LES ÉLÈVES DU LYCÉE PIERRE LAGOURGUE
À l’occasion des 100 ans de la commune du Tampon, les élèves du lycée Pierre Lagourgue ont interviewé Mila Merlo, 89 ans. Elle leur a raconté des moments forts de sa vie et les changements qu’elle a vus dans la ville au fil du temps. Un échange plein de souvenirs.
«La commune du Tampon était mieux avant»
Mila Merlo, tamponnaise à la retraite
Dans le cadre d’un projet mené en français, pour le centenaire du Tampon, nous avons interviewé Mila Merlo, 89 ans, tamponnaise à la retraite.
Nous nous sommes donc rendus à son domicile.
Bonjour Mila. Nous sommes en première année Bac Pro Métiers de la sécurité et nous aimerions vous poser quelques questions à propos de votre vie au Tampon.
Tout d’abord, nous vous laissons vous présenter.
Bonjour, je me nomme Mila Merlo, j’ai 89 ans et cela fait 26 ans que je suis à la retraite.
Comment était la commune du Tampon avant ?
Avant il n’y avais pas autant de magasins dans la ville et à l’époque la mairie était en bois avec une grande véranda, pendant les mariages on y prenait l’apéritif.
Vous préférez la commune maintenant ou avant ?
Maintenant pour le luxe, la ville est mieux. Mais pour moi la ville du Tampon était meilleure avant. On était plus malheureux, mais plus heureux si je dois dire. Les magasins n’étaient pas du tout comme maintenant. Il y avait très peu de magasins, le plus grand magasin que j’ai connu était le magasin Dessaye.
Depuis combien de temps habitez-vous au Tampon ?
J’ai toujours habité au Tampon, cela fait donc 89 ans que j’y vis.
Vous avez exercé quels métiers durant votre vie ?
Au début de ma vie, j’étais femme au foyer puis quand mes enfants ont grandi, j’ai travaillé à la commune du Tampon pendant 25 ans: je servais les enfants à la cantine dans les différentes écoles. J’étais un genre de «cheffe». En plus de cela, quand je finissais à la cantine j’allais repasser chez des personnes pour gagner plus d’argent. Même si je n’avais pas de diplôme le docteur m’avait autorisée à faire des piqûres sur mes enfants et sur le voisinage ensuite, comme une infirmière.
C’était pas trop dur de jongler entre le travail et s’occuper des enfants ?
C’était très dur de travailler, de s’occuper des enfants, de subvenir aux besoins de la famille. J’avais une petite maison, un deux -pièces avec mes sept enfants, c’est pour ça que mon mari et moi étions obligés de travailler. Mon mari travaillait à la commune en tant que mécanicien.
Entretien effectué par Melsa, Aimy et Camille
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