Pour Votia, « Tant qu’il y a la musique, on est heureuse »

Pour la troisième fois de sa carrière, Marie-Claude Lambert-Philéas, alias Votia, est montée sur la scène du Sakifo avec ses musiciens. À l’occasion de son nouvel album « Vié Kaz », la chanteuse de maloya prévoit une tournée internationale. Elle nous accorde une interview pleine d’émotions : souvenirs d’enfance avec son père Granmoun Lélé, ses débuts dans la musique, le deuil de sa fille, son message pour les jeunes générations réunionnnaises…

« Je n’étais pas dans le moule où il fallait voir un psychologue ». Suite à la perte de sa mère et de sa fille, Votia a commencé à écrire et à composé C’était sa façon d’essayer de faire son deuil. « C’est une sorte thérapie, et encore aujourd’hui, c’est le meilleur moyen pour moi de s’exprimer ». Petit à petit, son entourage la poussait à commencer une carrière musicale, en suivant les traces de son père Granmoun Lélé. C’est comme ça que l’aventure Votia est né.

Dès son plus jeune âge, la chanteuse de Maloya à su faire ses armes en écoutant du Funk, soul, jazz-band, Michael Jackson et bien sûr son père. « J’ai été éduquée dans le maloya traditionnel, mais j’ai voulu aussi mettre une touche de moi. On peut mettre un côté moderne, mais sans le noyer dans la modernité. Il ne faut pas dénaturer le maloya ». L’artiste compte exporter son Maloya le plus loin possible « C’est mon but, et je pense que c’est le but de tous les Réunionnais qu’il y a ici. On va essayer de faire une tournée internationale, oui. On va partir au Danemark, Norvège, Suède, Finlande, France et après au Brésil. »

Pour en savoir plus, l’interview complète est à retrouver sur notre chaîne YouTube.

Texte et vidéo : Etienne Satre

Photos : Philippe Nanpon