Alé di partou : Nini des Bilimbies et Olivier Mussard reçoivent Wilfrid Bertile, vice-président de la Région chargé de la révision du SAR, Christian Annette, président de l'agence d'urbanisme Agorah et très critique sur les errements des élus, Aurélie Dubard Grondin, médiatrice scientifique, Christophe Barbarini, porteur de l'action du "Recours Péi" et Franck Cellier, journaliste cofondateur de Parallèle Sud.

Alé di partou : Le SAR ou comment construire La Réunion de demain

Radio Sud Plus et Parallèle Sud s’associent pour proposer des débats de fond dans le cadre d’une série baptisée « Alé di partou ». La deuxième émission s’est intéressée au SAR, le schéma d’aménagement du territoire. Autour de la table : Wilfrid Bertile, Christian Annette, Aurélie Dubard Grondin, Christophe Barbarini et Franck Cellier.

Kosasa lo SAR ? Pour comprendre et débattre sur la façon de construire La Réunion de demain, Nini des Bilimbies et Olivier Mussard reçoivent Wilfrid Bertile, vice-président de la Région chargé de la révision du SAR, Christian Annette, président de l’agence d’urbanisme Agorah et très critique sur les errements des élus, Aurélie Dubard Grondin, médiatrice scientifique, Christophe Barbarini, porteur de l’action du “Recours Péi” et Franck Cellier, journaliste cofondateur de Parallèle Sud.

Un projet de société débattu sur fond d’urgence climatique

Tous s’accordent à dire que le Schéma d’aménagement du territoire à l’horizon 2050 est un projet politique majeur, qui engage l’avenir des Réunionnais, notamment face aux défis environnementaux, démographiques et sociaux.

Christophe Barbarini rappelle l’alerte : le Plan national d’adaptation au changement climatique prévoit +4°C en 2100. À La Réunion, cela impliquerait +2,6°C, soit la disparition de la barrière corallienne, 30% du littoral exposé, perte d’eau potable et érosion massive. Les militants environnementaux réunis autour du Recours Péi dénoncent l’inaction de l’État et interpellent les élus locaux.

« L’État français se rend coupable de mise en danger de la population réunionnaise. »

Christophe Barbarini
Alé di partou : Nini des Bilimbies et Olivier Mussard reçoivent Wilfrid Bertile, vice-président de la Région chargé de la révision du SAR, Christian Annette, président de l'agence d'urbanisme Agorah et très critique sur les errements des élus, Aurélie Dubard Grondin, médiatrice scientifique, Christophe Barbarini, porteur de l'action du "Recours Péi" et Franck Cellier, journaliste cofondateur de Parallèle Sud.
Alé di partou : Nini des Bilimbies et Olivier Mussard reçoivent Wilfrid Bertile, vice-président de la Région chargé de la révision du SAR, Christian Annette, président de l'agence d'urbanisme Agorah et très critique sur les errements des élus, Aurélie Dubard Grondin, médiatrice scientifique, Christophe Barbarini, porteur de l'action du "Recours Péi" et Franck Cellier, journaliste cofondateur de Parallèle Sud.
Alé di partou : Nini des Bilimbies et Olivier Mussard reçoivent Wilfrid Bertile, vice-président de la Région chargé de la révision du SAR, Christian Annette, président de l'agence d'urbanisme Agorah et très critique sur les errements des élus, Aurélie Dubard Grondin, médiatrice scientifique, Christophe Barbarini, porteur de l'action du "Recours Péi" et Franck Cellier, journaliste cofondateur de Parallèle Sud.
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Alé di partou : Nini des Bilimbies et Olivier Mussard reçoivent Wilfrid Bertile, vice-président de la Région chargé de la révision du SAR, Christian Annette, président de l'agence d'urbanisme Agorah et très critique sur les errements des élus, Aurélie Dubard Grondin, médiatrice scientifique, Christophe Barbarini, porteur de l'action du "Recours Péi" et Franck Cellier, journaliste cofondateur de Parallèle Sud.

Reportage photos : Benjamin Éléonore

Des tensions entre ambitions écologiques et pratiques politiques

Christian Annette critique la faiblesse des garanties démocratiques et l’influence excessive de certains lobbies immobiliers.

« Le SAR s’occupe un peu trop des gros propriétaires fonciers et pas assez des citoyens. » — Christian Annette

Il dénonce les 3 600 hectares de foncier agricole menacés par des déclassements d’ici 2050, chiffre qu’il juge surdimensionné au regard de l’objectif de résilience.

De son côté, Wilfrid Bertile (Région) défend la méthode, rappelant que le SAR est encadré par une procédure juridique stricte et intègre désormais les effets du changement climatique. Il annonce également la création d’un Conseil citoyen de suivi pour prolonger la Convention citoyenne.

La participation citoyenne reste fragile

De nombreux intervenants soulignent le manque de communication autour du SAR et la faible connaissance du public, malgré des outils numériques disponibles et des initiatives comme les “SARavanes”.

« Sur une vingtaine de personnes interrogées dans mon quartier, une seule savait ce qu’était le SAR. » — Jean-Marc Razé

La Convention citoyenne, composée de 60 tirés au sort, a formulé 71 propositions. Plusieurs participants regrettent l’absence d’engagement concret sur le suivi et l’intégration de ces propositions.

« Le SAR est un projet politique, il faut qu’il reste entre les mains des citoyens, pas juste des élus. » — Auditeur

Un appel à repenser l’aménagement de manière endémique

Aurélie Dubard Grondin insiste sur la nécessité de restaurer la biodiversité et de repenser les plantations, les formes urbaines, la densité et les mobilités à l’échelle de l’île. Elle plaide pour une valorisation de l’intelligence collective.

« Est-ce que planter un rond-point, c’est restaurer la forêt ? »

Les auditeurs (TYP, Séverine, Ibrahim…) questionnent les incohérences entre les discours et la réalité du terrain, notamment l’influence des élus, le bétonnage, le manque de contraintes du SAR et l’absence de réponse aux citoyens. Ibrahim dénonce une opacité dans les décisions de déclassement des terrains.

« Donnez-moi un exemple d’un terrain appartenant à un proche d’élu qui a perdu de sa valeur. » — Ibrahim

Un message d’espoir malgré la défiance

La dernière partie de l’émission insiste sur la nécessité d’agir collectivement et d’écouter les jeunes générations. Plusieurs invités soulignent que la prise de conscience citoyenne est bien réelle, mais que le SAR ne peut réussir sans une implication forte de la société civile.

« Nos petits-enfants nous demanderont pourquoi on n’a pas agi à temps. » — Christian Annette

« La peur, c’est un moteur. Elle donne l’énergie pour ne pas se laisser faire. » — Christophe Barbarini

Pour aller plus loin, cliquez pour ouvrir une partie des documents amenés par Christian Annette sur le plateau.
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A propos de l'auteur

Franck Cellier

Journaliste d’investigation, Franck Cellier a passé trente ans de sa carrière au Quotidien de la Réunion après un court passage au journal Témoignages à ses débuts. Ses reportages l’ont amené dans l’ensemble des îles de l’océan Indien ainsi que dans tous les recoins de La Réunion. Il porte un regard critique et pointu sur la politique et la société réunionnaise. Très attaché à la liberté d’expression et à l’indépendance, il entend défendre avec force ces valeurs au sein d’un média engagé et solidaire, Parallèle Sud.

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