Coulisses du Grand Raid

Dans les coulisses de la 33ème édition du Grand Raid

Le 9 septembre dernier, l’équipe de Parallèle Sud s’est rendue dans les locaux de l’Association du Grand Raid, pour découvrir les coulisses de la préparation de la 33e édition de l’événement que l’on ne présente plus. À six semaines du coup de sifflet du départ de la première course, les trois salariés et le président de l’Association, Pierre Maunier, sont dans les starting blocks.

Nous sommes le 9 septembre 2025. Dans un peu moins de 6 semaines, environ 8 000 coureurs et coureuses se lanceront dans les mythiques courses du Grand Raid, une nouvelle fois. Derrière cette course à la renommée internationale, dans les coulisses, se cachent des visages, des noms, qui travaillent à ficeler cet événement, pour en faire ce qu’il est chaque année, un véritable tsunami d’émotions, d’engagements et d’exploits sportifs. Parallèle Sud est allé visiter les locaux de l’Association du Grand Raid, à Saint-Denis.

Nous nous attendions à trouver une grande équipe. Plusieurs personnes courant d’une pièce à l’autre, toutes au téléphone, avec des piles de dossards dans les mains. Quand on arrive dans les petits locaux de l’Association, situés rue du Général-de-Gaulle, à Saint-Denis, l’ambiance est toute autre. Les trois salariés de l’association sont à leur bureau, et pianotent sur leur clavier. L’ambiance est calme, et le sujet est maîtrisé.

Nadège Derby fait partie des trois salariés de l’association. Elle a rejoint la structure en 2011, et s’occupe désormais des inscriptions des coureurs et coureuses. Tous les jours, elle répond à la vague d’appels et de mails qu’elle reçoit en amont de la course. « En général, les gens posent les mêmes questions, sur les modalités. En ce moment, j’ai beaucoup de personnes qui me disent qu’elles n’ont pas pu télécharger leur certificat médical à temps, qu’elles sont désolées et me demandent une dérogation. Certains essaient par tout autre moyen, me disent qu’ils connaissent un tel ou un tel, mais les dossiers sont clôturés.»

« La semaine du Grand Raid, je ne dors pas. »

Ce jour-là, Nadège Derby travaille sur la répartition des vagues de départ sur la Bourbon et la Mascareignes. Son travail consiste aussi à répondre aux appels et aux mails des coureurs contents et moins contents, qui parfois, faute de réponse dans les délais demandés, ne pourront finalement pas prendre le départ de la course. Un lourd travail administratif, qui est aussi accompagné d’un véritable chantier informatique. Ça, c’est le travail de David Bon. « Avant, on utilisait beaucoup Excel, mais on essaie de changer un petit peu.» il me confie.

Depuis 2021, David a pour mission d’anticiper tout le système informatique, qui permettra, le jour J, de centraliser toutes les données des courses, en direct. Depuis des semaines, il prépare par exemple les scanettes qui seront données aux chefs de poste pour badger les coureurs, à chacun des ravitaillements passés. Derrière les systèmes de balisage, le site internet du Grand Raid, la centralisation des données des coureurs et bénévoles, c’est aussi lui qui est aux manettes.

À partir du 15 octobre, depuis la remise des dossards jusqu’à l’arrivée du dernier coureur de la Diagonale des Fous, et le rangement de tout le matériel, les nuits des équipes du Grand Raid seront courtes. « La semaine du Grand Raid, je ne dors pas. Mardi, on a tout ce qui est préparation du matériel, déchargement des camions, etc. Le mercredi, c’est la remise des dossards. Ensuite le matériel est renvoyé à la Redoute. On prépare tout à la Redoute, on installe le PC course (poste de commandement), on prépare l’aspect médical, la presse, on installe tout le système des postes sur la course. Il y a une trentaine de postes répartis sur les courses, dont dix PC courses, trois ou quatre postes médicaux, etc. On installe le réseau avec les partenaires, qui nous aident pour le chrono, pour la téléphonie, etc. »

Pour en savoir plus, découvrez l’intégralité du reportage sur la chaîne Youtube de Parallèle Sud.

Reportage réalisé par Sarah Cortier

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A propos de l'auteur

Sarah Cortier

Issue d’une formation de sciences politiques appliquées à la transition écologique et persuadée que le journalisme est un moyen de créer de nouveaux récits, Sarah a rejoint l'équipe de Parallèle Sud. Elle souhaite participer à ce travail journalistique engagé, et apporter de nouveaux regards sur le monde.

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