La haine et la discrimination en ligne déferlent par vagues sur les réseaux et dans les commentaires de l’actualité. Pourtant les signalements sont peu nombreux. Préfecture, forces de l’ordre et associations concernées espèrent coopérer pour endiguer le mal.
La petite musique qui monte… Haine en ligne, et R-Haine aux portes du pouvoir. Les sentiments d’insécurité, de peur… et finalement de rejet profitent à la progression des idées extrêmes d’exclusion, de discrimination et d’enfermement sur soi.
La haine et la discrimination ne sont pas des opinions mais des délits. Les propos haineux en ligne sont passibles d’un an d’emprisonnement et 45 000 € d’amende. Pourtant la prolifération sur les réseaux sociaux de propos totalement condamnables résonne comme un signe d’impunité alors que les chiffres peinent à mesurer la progression du mal.
Le 30 septembre dernier, la préfecture a organisé un webinaire intitulé « Lutte contre les haines et les discriminations », sous l’égide de la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti LGBT). À cette occasion Tanguy Sevat, président d’Orizon LGBT+ a rappelé : « Au moment de la marche des fiertés à Saint-Denis et Saint-Pierre, il y a eu un défouloir total sur Réunion la Première, Freedom, Zinfos974, etc. Tout était en ligne, il y avait des milliers de commentaires haineux impossibles à signaler. Les médias, qui sont responsables des propos diffusés sous leurs articles ne les ont pas du tout gérés… »


