Ce mercredi 5 novembre à la gendarmerie de Sainte-Marie, Céline Sitouze, 8ème vice-présidente de la Région Réunion, conseillère municipale de Sainte-Marie a porté plainte contre un militant revendiqué de Jean-Louis et Rémi Lagourgue. La plainte à été faite pour menace de violences sexuelles.
« L’auteur, parfaitement identifié, de publications régulières sur les réseaux sociaux portant atteinte à mon honneur et à ma dignité (la dernière en date étant clairement une menace de viol) va désormais devoir répondre de ses actes indignes. Élue et engagée en politique depuis de longues années, j’ai déjà subi des violences verbales, physiques et du harcèlement. Mais c’est un palier intolérable qui a été franchi ici. En tant que femme, bien au-delà de la politique, je me sens profondément atteinte. » relate Céline Sitouze, dans un communiqué transmis à la presse.
La plainte s’inscrit dans un contexte de campagne électorale, le rappelle aussi la candidate aux élections municipales de Sainte-Marie.
« Je condamne avec la plus grande fermeté les faits d’intimidation, les insultes et les menaces de violences proférées à mon encontre, à l’encontre de membres de mon équipe, ou de toute autre personne engagée dans le débat public. Les réseaux sociaux ne sauraient être des zones de non-droit où la haine et la bêtise s’expriment impunément. La liberté d’expression ne peut justifier ni la violence verbale ni les atteintes à la dignité. Malgré ces tentatives d’intimidation, je réaffirme ma détermination à poursuivre mon action au service des Sainte-Mariennes et des Sainte-Mariens dans un esprit de dialogue, de responsabilité et de respect de mes adversaires politiques. « déclare-t-elle dans le communiqué.
⚠︎ Cet espace d'échange mis à disposition de nos lectrices et lecteurs ne reflète pas l'avis du média mais ceux des commentateurs. Les commentaires doivent être respectueux des individus et de la loi. Tout commentaire ne respectant pas ceux-ci ne sera pas publié. Consultez nos conditions générales d'utilisation. Vous souhaitez signaler un commentaire abusif, cliquez ici.