Le Alive dub festival revient à la Ravine Saint-Leu, demain samedi 22 novembre, pour plus de huit heures de basses et de gros son. Cinq projets sont au programme.
« Si la pluie est à craindre, nous planterons un couteau. A manche en bois et dans le sel », annoncent les organisateurs de la deuxième édition du Alive dub festival édition Péi. Sorciers du son, du sound system et du tonnerre, ceux qui menacent les éléments ont déjà gagné, Météo France annonce un temps clair samedi soir à Saint-Leu. « De toute façon, nous pouvons déployer un chapiteau pour nous mettre au sec », poursuit Lucas Boccadifoco.
Le danger météorologique évacué, reste la musique. Le projet Alive dub est né en France il y a dix ans, un projet porté par deux musiciens, Lucas (ex Abazdabu) et Bouss, qui avaient fondé dans l’île le groupe dub Steel Alive, avant de rejoindre l’Hexagone en 2021. Ils seront sur la petite scène de la Ravine Saint-Leu, bien plus conviviale que la grande, samedi 22 novembre pour une soirée cent pour cent dub.
A l’affiche, outre Steel Alive, on pourra voir et entendre les pionniers français Dawa Hifi avec Roots Raid, qui mélangent le reggae dub jamaïcain, des mélodies planante, de l’électro et la rumba congolaise. Le local Mighty Lion et Lunaïc in dub, plus roots, mixe aussi les sons de l’océan Indien. Fango, originaire de La Réunion, y vient se produire pour la première fois. Connu pour son incroyable tessiture vocale, il s’est essayé au métal après une chorale religieuse avant de se consacrer aux basses et à la réverb. Enfin, l’incontournable Equality Hifi apportera son dub légendaire et sa sono rouge et or tout aussi réputée, la plus puissante localement. « Le meilleur son de l’île », assure Bouss.
L’ouverture des portes dès 16 heures, il faudra bien pouvoir se sustenter. Un bar, un espace restauration et des animations circassiennes viendront animer la soirée. Il en faut pour tous les sens. Un stand de prévention sera aussi sur place, avec ses indispensables protections d’oreilles.
Soulignons enfin, pour les plus gourmands, qu’une before est organisée dès ce vendredi au Bisik, à Saint-Benoît.
Philippe Nanpon
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