Les associations environnementales de Guadeloupe, regroupées dans le collectif Lannuit pa gwanjou ont été les plus rapides pour demander la fin des leds gratuites générant une importante pollution lumineuse. Entretien avec leur porte-parole, Claudie Pavis.
On estime à plus de 50 000 le nombre des leds solaires apparues dans les champs et jardins réunionnais depuis le lancement de la campagne de pub agressive des installateurs se réclamant du dispositif des CEE (Certificats d’économies d’énergie).
Parallèle Sud a révélé l’ampleur du phénomène dans une série d’articles parus la semaine dernière. Le Parc national a alerté les autorités administratives et judiciaires. La société d’études ornithologiques (Séor) a elle aussi écrit au préfet avec copie à la Deal, la Daaf, l’office français de la biodiversité et le Parc national.
« Nous sommes donc dans une situation paradoxale où des aides "écologiques" financent des aménagements illégaux qui favorisent le gaspillage énergétique et menacent des espèces protégées », écrit Christian Léger, le président de la Seor. Il demande de mettre fin au plus vite à un dispositif qui relève d’un « non-sens environnemental », d’instaurer des contrôles stricts sur les prestataires et d’exiger des maires qu’ils (ou elles) fassent appliquer la loi en matière de pollution lumineuse.


