mémorial en hommage aux victimes de l’esclavage Paris Trocadéro Michel Desvignes paysagiste

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60 000 noms de Réunionnais inscrits au Mémorial du Trocadéro

La liste des noms qui seront inscrits sur le Mémorial national dédié aux victimes de l’esclavage est maintenant connue. Les familles sont appelées à vérifier les noms de leurs ancêtres.

« Je vous précise que les personnes désirant vérifier la bonne inscription sur les listes du nom d’un de leurs ancêtres esclaves, doivent pour La Réunion, cliquer sur le nom du collectif réunionnais », indique Gilles Gérard, historien spécialiste de la période esclavagiste, représentant du collectif réunionnais. «Des noms pour la mémoire» qui, comme la fondation pour la mémoire de l’esclavage (FME) est membre du Comité de Pilotage. Ce collectif est l’auteur des listes de noms d’esclaves affranchis à La Réunion en 1848 et qui seront inscrits sur ce Mémorial. Il y en aura 215 000.

mémorial en hommage aux victimes de l’esclavage Paris Trocadéro Michel Desvignes paysagiste
C’est Michel Desvignes paysagiste qui réalisera le mémorial en hommage aux victimes de l’esclavage à Paris au Trocadéro.

Mai 2025, puis mai 2026, c’est maintenant « au premier trimestre 2027 » que le mémorial national dédié aux victimes de l’esclavage verra le jour. Sans nouveau contretemps évidemment.  

Ce mémorial portera les prénoms et noms de famille de 60 000 Réunionnais affranchis en 1848. 215 000 personnes dans les quatre départements d’outre-mer encore réduites en esclavage dans les colonies françaises à cette date, année de l’abolition de l’esclavage par le gouvernement provisoire de la Deuxième République. « Ces noms ont été retrouvés grâce au travail de bénévoles, membres ou non de nos associations, de généalogistes, d’enseignants et de chercheurs, mené pendant plus de 30 ans », poursuit le site internet dédié à ces travaux

« Les listes ont fait l’objet d’une convention signée le 3 février 2022 entre la ministre de la Culture et les associations, collectifs ou chercheurs ayant élaboré pour ces quatre territoires d’Outre-mer ces bases de données.Elles ont été remises officiellement au ministre des Outre-mer le 4 septembre 2025 », poursuit le site. « Les données, par commune de résidence, et non pas d’inscription sur les registres, proviennent des recherches effectuées durant de très nombreuses années avec Martine Grimaud et complétées par les relevés de Sudel Fuma puis de Mme et M. Nourigat. Elles regroupent, par ordre alphabétique, les patronymes des esclaves affranchis en 1848 », peut-on encore y lire.

PhN

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A propos de l'auteur

Philippe Nanpon

Reporter citoyen. Déménageur, béqueur d'clé dans le bâtiment, chauffeur de presse, pompiste, clown publicitaire à roller, après avoir suivi des études d’agriculture, puis journaliste depuis un tiers de siècle, Philippe Nanpon est également épris de culture, d’écologie et de bonne humeur. Il a rejoint l’équipe de Parallèle Sud en tant que journaliste pour partager à la fois son regard sur La Réunion et son engagement pour une société plus juste et équitable. Depuis son départ à la retraite, il continue à contribuer bénévolement au média.

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