Florian Thomas est un des réalisateurs de la série policière OPJ, tournée depuis 2020 à La Réunion. Après six saisons de tournage, malgré les nouveaux défis, l’envie de travailler avec cette même équipe reste la même. Le réalisateur nous raconte son parcours et le tournage de cette saison 7.
Depuis combien de temps travailles-tu sur la série OPJ ?
F.T. : Alors, c’est la 6e saison que je réalise sur OPJ. Ça fait donc 5 ans puisqu’on en a fait… On a eu notre première année, on a fait deux saisons. Donc c’était en 2020, on a commencé en 2020, je crois.
Avant OPJ, que faisais-tu ?
F.T. : Dans une autre vie, j’étais assistant au réalisateur et j’ai travaillé sur des projets de la même production, donc Terence Films, qui produit OPJ. D’ailleurs, ils tournaient déjà à La Réunion, ils faisaient une série qui s’appelait Cut à l’époque. Moi, j’étais premier assistant sur la série Cut, et à un moment donné, je suis passé à la réalisation sur une autre série, et on va dire que les planètes se sont alignées. C’est comme ça que je me suis retrouvé ici.
Quelle saveur a eu le tournage de la saison 7 ?
F.T. : Alors, un tout petit peu plus compliqué, parce qu’effectivement, on n’a pas eu de la chance avec la météo cette année. Donc, on a eu des journées un petit peu plus compliquées à faire, parce qu’on n’est pas vraiment équipés pour tourner sous la pluie. Et après, il y a d’autres défis. 6e saison, ça veut dire aussi qu’on pourrait croire qu’il y a une certaine routine qui s’installe, etc., mais en fait, comme d’année en année on essaie un peu d’augmenter notre niveau d’exigence, de qualité, etc., de se mettre de nouveaux défis…ce n’est pas un projet sur lequel on a le temps de s’ennuyer.
Puis humainement, d’année en année, je connais de mieux en mieux mon équipe, et les liens sont très très forts. Et c’est ça qui est génial, parce que tu vois, dans la vie d’un réalisateur, je pense que ça va pas m’arriver une deuxième fois, d’avoir un projet au long cours comme ça, sur autant d’années consécutives, avec les mêmes personnes. Donc, ça a une saveur particulière. Et en plus, d’année en année, tu sais que tu as plus de chances que la série s’arrête. Tu sais jamais si c’est la dernière saison, donc c’est émouvant, quoi, presque.
Qu’est-ce que tu aimes dans le genre policier ?
F.T. : Le policier, c’est un genre, moi, que j’affectionne déjà beaucoup. C’est du genre, donc ça laisse plus de place généralement à la mise en scène, à mettre les choses en esthétique. D’un point de vue artistique, c’est toujours intéressant Après, c’est travailler à La Réunion, clairement, parce que tu as une dichotomie qui est intéressante : tu dois faire quelque chose parfois de très noir, mais au soleil.
Et c’est quelque chose qui est intéressant à travailler. Et l’autre truc, c’est travailler dans cet environnement, avec ces gens. Et c’est une super école.
Quel est ton lien personnel avec la Réunion ?
F.T. : A force d’y travailler, je m’y plais, et maintenant je sais que, j’y travaille ou pas, mon avenir, il est lié à l’île, quoi. Ne serait-ce que parce que ma compagne vient d’ici. Donc, je suis sûr que j’y reviendrai.
Pour en savoir plus, écoutez la suite de l’interview, disponible en intégralité sur YouTube.
Entretien réalisé par Sarah Cortier
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