Depuis sa création en 2016, l’association CinéKour accompagne et initie les jeunes talents réunionnais·es du cinéma. L’objectif est clair : donner une possibilité d’accéder à ce milieu souvent perçu comme inaccessible, pour celles et ceux qui en rêvent, sans avoir à quitter le territoire. Valentine Gaffiot et Louis Payet, tous deux salarié·es de la structure, nous emmènent dans l’univers de CinéKour.
CinéKour est née « d’une envie de mèt an lèr le cinéma réunionnais », explique Louis Payet. C’est en 2016 qu’elle est créée par Elsa Dahmani et depuis, elle est présidée par Christine Salem. Aujourd’hui, cinq salarié·es coordonnent les différents dispositifs de l’association avec un outil commun : le court-métrage. Parmi eux·elles, Valentine Gaffiot est coordinatrice générale de l’association CinéKour, et Louis Payet occupe le poste de chargé de communication.
Des résidences d’écriture, des stages et des mises en réseau
Le dispositif phare de CinéKour, c’est Talent la Kour : une résidence d’écriture qui propose aux aspirant·es cinéastes, dès l’âge de 18 ans, d’être accompagné·es par des professionnel·les du cinéma dans la réalisation de leur projet de court-métrage. Mais ce n’est pas le seul dispositif de CinéKour. Kourmétraz est un stage de deux semaines durant lequel les jeunes écrivent, tournent et réalisent un court-métrage selon un thème. Cette année, au mois d’août à Saint-André, les heureux·ses sélectionné·es pour le stage seront amené·es à créer autour du thème de la lutte contre le racisme et la xénophobie. Il y a aussi Kourmétraz Vidéo Challenge, qui propose à 30 jeunes d’écrire, tourner et monter des courts-métrages de 3 minutes.
Offrir la possibilité de faire du cinéma
« Il y a beaucoup de jeunes qui ont des aspirations au cinéma, que ce soit dans différents métiers ou pour porter une voix, une vision, et devenir réalisateur·rice. L’idée était de répondre à ce besoin et de rapprocher les personnes intéressées de ce milieu. On souhaite aussi aller chercher les personnes les plus éloigné·es du secteur cinématographique, que ce soit pour des raisons économiques, sociales, culturelles ou même géographiques », explique Valentine Gaffiot.
Pour en savoir plus, découvrez l’intégralité de l’interview de Valentine Gaffiot et Louis Payet.
Sarah Cortier
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