SIMPLE ! BASIQUE !
Le week-end dernier, le coeur de la Saline-les-Bains a battu au rythme des Francofolies. Un festival marqué par les prestations du rappeur Orelsan.
Seize mille spectateurs en quatre soirées. Mais douze à treize mille, en deux soirs, pour le seul chanteur de Paradis et de Basique. Ce qui en laisse peu pour les autres. Orelsan, c’est de lui qu’il s’agit, a littéralement enflammé la scène deux soirs de suite.
Pour tout vous dire, étant d’une autre génération, on n’y croyait pas trop. Mais dès les premières notes, nous avons compris que le moment était exceptionnel. Orelsan est un show man, avec la manière.
Première surprise, quatre musiciens se partagent le fond de scène. De bon augure, tant souvent les concerts de rap pèchent de ce côté là. Deuxième surprise : l’écran vidéo en Cinérama. Alors que cet élément de mise en scène est souvent un cache misère, inutile, quand ce n’est désagréable et parasite du concert. Là, tout le contraire. Des images tournées en direct, des courts métrages dans lesquels évoluent les artistes, des slogans à reprendre en choeur… et même la projection d’un jeu vidéo qui a opposé deux spectateurs choisis pour monter sur scène.
Le public, jeune, reprend tous les titres en choeur. Le message est positif, ça fait chaud au coeur. Le Normand raconte ses galères, ses états d’âme, sa vie qui ressemble tellement aux nôtres.
Philippe Nanpon