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[Kosa in Sonz] Le festival solidaire extrait les pépites artistiques

La seconde édition du festival Kosa in Sonz s’est déroulée le 12 et le 13 octobre 2024 à la ferme Lou Cachet à la Rivière Saint-Louis. L’occasion d’ouvrir des espaces scéniques à des artistes de talent qui méritent d’être connus. Parmi eux, on retient particulièrement Queen Favie, Marmay la Kour ou encore Saroyé.

Où se produire quand on est un artiste encore trop peu connu (ou reconnu) pour se faire programmer dans une grande salle de concert ? C’est un problème que rencontre l’ensemble des groupes de musique, la nécessité de passer ce cap, souvent incontournable lorsque l’on vise la professionnalisation.

Festival solidaire

Consciente de cette réalité qui empêche certains musiciens talentueux de percer, la chanteuse Jade a mis sur pied sa programmation avec cette envie de proposer une alternative aux grosses scènes. Le week-end du 12 et 13 octobre, elle a organisé avec son équipe de bénévoles pour la deuxième année consécutive le festival Kosa In Sonz à la Ferme Lou Cachet à la Rivière Saint-Louis.

L’an passé, en 2023, le festival avait été lancé dans l’optique de rassembler suffisamment d’argent pour sauver l’école de musique du Tampon TiKaz Music. L’école a pu être sauvée et le festival a gardé la patte “solidaire” pour cette édition, réalisée sans soutien ni subvention. Les billets d’entrée permettent de payer en partie les musiciens et les techniciens, même si cela n’atteint pas le prix d’un cachet.

Marmay la Kour, Queen Favie, Saroyé

Le samedi a rassemblé des musiciens d’une sensibilité plutôt maloya (Marmay la Kour, Koral Kèr Faham, Saroyé) et la soirée s’est terminée par un kabar atèr jusqu’au petit matin. Le lendemain, changement d’ambiance avec des artistes plutôt tournés vers le rap, hip hop, dancehall et reggae (Queen Favie, Natural Queen, Mighty Lion).

Nous étions en live ce week-end au festival.

Jéromine Santo-Gammaire

Kosa in Sonz

A propos de l'auteur

Jéromine Santo Gammaire | Journaliste

En quête d’un journalisme plus humain et plus inspirant, Jéromine Santo-Gammaire décide en 2020 de créer un média indépendant, Parallèle Sud. Auparavant, elle a travaillé comme journaliste dans différentes publications en ligne puis pendant près de quatre ans au Quotidien de La Réunion. Elle entend désormais mettre en avant les actions de Réunionnais pour un monde résilient, respectueux de tous les écosystèmes. Elle voit le journalisme comme un outil collectif pour aider à construire la société de demain et à trouver des solutions durables.

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