Carlo de Sacco se prête à son tour à l’exercice de « l’entretien appréciatif », expérimenté dans le cadre du projet Isopolis et de sa quête de « résilience territoriale ». Quête du bonheur…
En toute simplicité, le chanteur de Grèn Sémé tourne autour de cette question de la culture créole élément essentiel pour surmonter les koud’ kony… Il raconte son histoire d’enfant natif de La Réunion élevé entre ses parents zorey et ses dalons créoles.
Comment s’est-il construit ? Qu’est ce qui a fait sa force ? Comment veut-il la transmettre ? Il évoque les jeux dans la ravine, le kayanb offert par Firmin Viry, sa mère aimante qui lui faisait découvrir Zola, son père qu’il accompagnait au fin fond de La Réunion, ses années d’étudiants à Montpellier avec Maya Kamaty, les écoliers d’aujourd’hui et leur conscience écologiste… Il se veut comme un « médecin de l’âme ». Tout en se considérant « tout petit », voire « ignare » mais critique sur l’état de la planète.