[1ère circonscription] Les candidats répondent à nos questions

ELECTIONS LEGISLATIVES

Un député sert avant tout à légiférer : à écrire des lois nationales. C’est la majorité élue à l’Assemblée qui pourra décider si, oui ou non, le gouvernement qui en découlera, fixera l’âge de la retraite à 65 ans, ou non. Ce sont les députés qui fixeront les grandes orientations de la politique de la France dans les cinq prochaines années.

Parallèle Sud a donc décider de recentrer le débat sur les enjeux législatifs à venir. Nous avons arbitrairement sélectionné onze questions :

1 Pour ou contre la retraite à 65 ans ?

2 Pour ou contre une allocation mensuelle de 1 000€ par étudiant ?

3 Pour ou contre le Smic à 1 400€ net ?

4 Pour ou contre 20 heures de travail obligatoire pour les allocataires du RSA ?

5 Pour ou contre la légalisation du cannabis ?

6 Pour ou contre la régularisation des sans-papiers ?

7 Pour ou contre le port du voile dans la rue ?

8 Pour ou contre le créole à l’école ?

9 Pour ou contre le shimaoré à l’école ?

10 Votre principale mesure pour sauver la planète ?

11 Dans quel groupe politique siégerez-vous à l’Assemblée nationale ?

Voilà les premières réponses…

Cette page sera complétée chaque vendredi jusqu’à l’élection, au rythme de l’envoi des vidéos des candidats.

L’état des forces en présence

La 1ère circonscription, concentrée sur Saint-Denis (avec les quartiers du Chaudron et de la Bretagne en moins) a donc attiré le plus de prétendants avec 17 candidats. Une telle dispersion des voix devrait exclure l’hypothèse d’une élection dès le premier tour. Le sortant socialiste, Philippe Naillet, a obtenu l’investiture de l’union de la gauche dans le cadre des accords nationaux et locaux, ce qui a conduit au retrait de Yohan Cancan (LFI). La concurrence a gauche ne s’est cependant pas totalement retiré. Deux écologistes sont en lice : Yvette Duchemann et Ludovic Sautron. Et Corinne Gasp défendra les couleurs de Lutte Ouvrière. Le soutien total de la maire Ericka Bareigts permet cependant à Philippe Naillet de se présenter en favori pour la qualification au second tour.

Face à lui, la droite apparaît divisée comme d’habitude selon des fractures anciennes. Jean-Jacques Morel, fidèle au poste, porte les couleurs d’une droite traditionnelle qui lui a cependant refusé toute investiture. Celle des Républicains échoit sur les épaules de Murielle Sisteron, soutenue par l’ancien député-maire, René-Paul Victoria. En l’absence des Dindar, incorporés dans la majorité municipale, le centre divisera ses voix entre Farid Mangrolia, Eric Magamootoo, Alexandre Poleya et Hary Grondin.

Le Rassemblement national, arrivé en tête au second tour de la présidentielle, sera représenté par Gaëlle Lebon dont ce sera la première candidature. Son score devrait se situer très en deçà de celui de Marine Le Pen. Sonny Welmant (Debout la France) briguera lui aussi cette frange de l’électorat sensible aux thèses souverainistes voire d’extrême droite.

F.C.

Les candidats :

Didier Vaïtilingom (sans étiquette), Murielle Sisteron (Les Républicains), Giovanni Payet (La voix citoyenne), Gaëlle Lebon (Rassemblement national), Sonny Welmant (Debout la France), Eric Beeharry (sans étiquette), Nelsy Guerin (extrême gauche), Jean Alexandre Poleya (Alliance centriste), Farid Mangrolia (Centre), Eric Magamootoo (Centre), Jean-Jacques Morel (Droite), Philippe Naillet (Nouvel union populaire écologique et sociale), Ludovic Sautron (Génération écologie), Hary Grondin (Centre), George Mithra (Gauche), Corinne Gasp (Lutte Ouvrière)

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