L'ARS

Les chiffres de la coqueluche en hausse sur l’île

Le premier semestre de 2025 affiche 70 cas de coqueluche à La Réunion. Une hausse de 300% comparé à celui de 2024 annonce l’Agence Régionale de Santé La Réunion, avec seulement 17 cas. La tranche d’âge la plus touchée ces 8 derniers mois est celle des 0-5 ans, avec 36% des cas, occasionnant des formes sévères allant jusqu’au décès récent d’un nourrisson. L’ARS appelle à la vaccination.


Le premier semestre de 2025 compte nettement plus de cas que celui des années précédentes. 70 cas dont un décès contre 17 cas et aucun décès à la même période en 2024. Les plus touchés sont les enfants de 0 à 5 ans, dont le décès récent d’un nourrisson hospitalisé. L’ARS sensibilise et appelle la population à la vaccination pour freiner ces chiffres élevés.

« On a globalement 3 fois plus de cas. Les autres années, on a eu quelques petits pics, mais pas comme cette année. On incite clairement à la vaccination de la maman quand elle est enceinte, à la vaccination du nourrisson dans les premiers mois de vie, et celle des adultes en général pour ne pas se contaminer. Pour les nourrissons, c’est 3 doses dans les premiers mois de vie, et plusieurs rappels jusqu’à 25 ans. Chez les adultes, on ne fait qu’une injection de rappel. Lorsque l’on a la coqueluche, il faut se confiner pour ne pas la transmettre. C’est une maladie qui peut tuer, donc c’est important de prendre ces précautions » nous dit Xavier Deparis, directeur de la Veille et Sécurité Sanitaire à l’ARS.

La coqueluche est une maladie respiratoire assez contagieuse qui commence par des symptômes similaires à ceux d’un simple rhume, nez qui coule, toux légère et fièvre modérée. Rapidement, elle évolue vers une toux violente et répétitive. Elle est caractérisée par un bruit inspiratoire aigu appelé « chant du coq », d’où son nom. Ces quintes peuvent entraîner des vomissements, une grande fatigue et, chez les nourrissons, des apnées potentiellement graves. Transmise par les gouttelettes respiratoires lors de toux ou d’éternuements, elle se distingue aussi par sa longue durée : la toux peut persister plusieurs semaines, voire jusqu’à trois mois, d’où son surnom de « toux des 100 jours ». La coqueluche est transmise par gouttelettes lors des toux qu’elle occasionne.

Etienne Satre

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A propos de l'auteur

Etienne Satre

Etudiant en journalisme. Etienne Satre a rejoint l'équipe en janvier 2024 en tant qu'apprenti journaliste. Il étudie à l'Institut de l'image de l'océan indien (Iloi) basé au Port.

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