Jusqu’en mars, l’herbier du botaniste autodidacte Karl Télégone est à voir à la galerie Hang’Art à Saint-Pierre.
Un herbier dans une galerie d’art ? Quel rapport entre un botaniste et un artiste ? Il m’a fallu aller à la galerie Hang’Art, au vernissage de l’exposition consacrée à Karl Télégone pour le comprendre.


Pour moi, un herbier c’est des choses poussiéreuses coincées dans un carton à dessins vert et noir, des feuilles séchées, maronnasses, collées à du papier Canson. Avec dans le coin une étiquette mal collée, bordée de bleu, pour y écrire un nom latin. L’idée désuète des botanistes du XIXe siècle, canne, monocle et collections de plantes venues du monde entier rassemblées dans un jardin d’hiver comme on en voit dans les films aux héros d’Agatha Christie. J’ai eu à en faire un au cours de ma scolarité, j’en garde un mauvais souvenir.


