L’humoriste Meurice et l’astrophysicien Lagadec vers l’Infini, mais pas au-delà

FESTIVAL KOMIDI

C’était l’une des pièces très attendues de ce 17e festival Komidi. Sur scène côte à côte l’humoriste Guillaume Meurice et l’astrophysicien Eric Lagadec. Un duo insolite pour un spectacle bluffant !

Contact et échanges par mails avec le manager avant la réception d’un SMS : « Salut Dominique ! A ta dispo G. Meurice ». Le SMS en dit long sur la disponibilité et la qualité du contact de Guillaume Meurice ! Quant à l’accueil des deux « compères », n’en parlons pas !
 

En spectacle (photo Radio-France)

Qui est Guillaume Meurice ?

Issu d’un milieu modeste (maman mère au foyer, papa cheminot), Guillaume est bourguignon de naissance, mais a grandi en Haute-Saône où ses parents ont ouvert une maison de la Presse. Ecrivain, comédien, humoriste, ce milieu lui a permis de se construire une culture politique. Il a commencé par des « petits boulots » tout en suivant des cours de théâtre (cours Florent en particulier). Premier one man show en 2007 avant d’intégrer France Inter en 2012 avec ses  micros-trottoirs parfois décapants, avant la « grande aventure » avec Alex Vizorek et Charline Vanhoenacker : « Si tu écoutes, j’annule tout », puis « Par Jupiter » et « C’est encore nous ». En parallèle, il écrit (romans, BD), il a monté un groupe de rock humoristique (The Disruptives « le premier groupe macroniste de l’histoire »), il monte sur les planches pour plusieurs spectacles, collabore un moment avec Canal +, France 4, avant d’être évincé de l’antenne de France Inter suite à une blague à propos de Nétanyahou (les deux plaintes déposées contre lui sont classées sans suite). Il fait depuis le bonheur de Radio Nova où il poursuit ses chroniques dans le cadre d’une émission en direct. Se présentant comme écologiste, mais pas encarté politiquement, il revendique un humour sans filtre, avec indépendance et liberté de paroles, dans le respect de la loi…

C’était du temps de France Inter…

Qui est Eric Lagadec ?

Fils de commerçants ambulants, il est d’origine bretonne. Il se fait d’abord connaître du grand public grâce à diverses conférences, aux réseaux sociaux, et comme vulgarisateur en astronomie. Astrophysicien de renom, enseignant-chercheur, il a été président de la société française d’astronomie et d’astrophysique (2020-2022). Il a travaillé quatre ans à l’université de Manchester au département de physique et d’astronomie, puis à Munich, et même à l’université Cornell d’Ithaca (USA, Etat de New-York).

Actuellement, il est astrophysicien à l’observatoire de la Côte d’Azur. En 2015, avec les astrophysiciens Miguel Montargès et Pierre Kervella, il publie l’image d’une « étoile mourante » L² Puppis, baptisée également la géante rouge, la plus proche de notre planète. La même année, il est membre d’une équipe de chercheurs internationaux qui obtiennent la première image visible de Bételgeuse, deuxième étoile la plus brillante de la constellation d’Orion, et en expliquent la baisse de luminosité. Les « trous noirs » n’ont pour lui aucun mystère, ni même les trous de mémoires, comme les spectateurs ont pu s’en rendre compte sur la scène du chapiteau lors du festival Komidi.

(Source : Komidi)

Vers l’infini… mais pas au-delà : Spectacle assez improbable !

Les deux acteurs nous proposent un voyage à travers deux infinis : celui de la connerie humaine et celui de l’univers. Cette sorte de conférence-spectacle à deux voix mêle science et humour . L’enseignant-chercheur en tenue de ville explique, le « perturbateur », en blouse blanche nous embarque dans des digressions politiques et pseudo-sociales. On croise planètes, étoiles, galaxies, mais aussi … des chefs d’États (stupides), Eric Ciotti, Francis Lalanne, Cyril Hanouna, … ! Au bout du compte, ils auront sondé chacun à leur façon l’infini. Celui de l’univers pour l’un, celui de la bêtise humaine pour l’autre !

« Nous sommes le fruit d’une aventure cosmique. Depuis le début de l’humanité nous regardons le ciel » débute Eric Lagadec. Et Guillaume Meurice enchaine avec « l’être humain regarde les cieux, mais aussi C8 ». En fond de scène un immense écran sur lequel défilent des photos, des schémas, et des photos d’articles de presse illustrant la bêtise humaine (un colloque à Limoges sur l’arrivée des extra-terrestres, une porcherie géante avec 650 000 porcs en Chine, … ). Le décor est planté, le spectacle lancé, ces deux-là étaient faits pour se rencontrer et pour monter sur scène ensemble ! Pas de temps morts, des petites phrases qui font tilt, … Le duo est parfaitement rodé ! La suite sera bien entendu « du même tonneau » et l’impro théâtrale fera le reste quand ils ciblent certains spectateurs et rebondissent sur les questions et remarques d’un public tout acquis ! Une heure trente de franche rigolade, même si les ignares en matière d’astronomie (j’en fais partie) ont quand même appris énormément, car Eric Lagadec nous a dispensé un cours d’astrophysique remarquable !

Alors on rit beaucoup (très souvent en fait), on s’interroge, on s’étonne, on apprend, et on découvre aussi une certaine ignorance, jusqu’à l’infini… mais pas au-delà !

La fin de spectacle illustre parfaitement ce que pensent l’un et l’autre quand Eric Lagadec évoque cette citation célèbre d’Hubert Rives : « Actuellement, l’Homme mène une guerre contre la nature. S’il gagne, il est perdu ».

Dominique Blumberger

INTERVIEW

« On a d’abord joué le spectacle et on a fait la mise en scène après. C’est original, c’est un nouveau concept ! »

Comment vous êtes-vous rencontrés ? 

Guillaume Meurice : On se suivait mutuellement sur twitter, Eric aime bien les blagues. On a discuté en messages privés. Il m’a dit si tu passes à Nice, viens visiter l’observatoire. J’allais à Nice trois jours après ! Ca s’est fait rapidement parce que le gars est sympa.

Eric Lagadec : Et on a parlé du ministre des outre mers. Guillaume quand il est arrivé, il m’a demandé « toi qui es astrophysicien, y’a une question que j’me pose : si on rentre dans un trou noir, est ce qu’on peut retrouver la dignité d’Emmanuel Valls ? L‘astrophysique peut répondre à des questions complexes, mais celle-là sort de mon domaine de compétences » (grand éclat de rire)

Je comprends pourquoi vous vous êtes rencontrés ! Comment vous est venue l’idée de ce spectacle ?   

G.M. : C’est en rapport avec un festival à Strasbourg qui s’appelle « le curieux festival ». C’est un festival de sciences et d’humour. J’en suis le parrain. On m’a donné carte blanche. […] Alors j’ai appelé mon Rico et je lui ai dit « on fait c’qu’on veut » ! Et on a fait c’qu’on voulait ! On a écrit un texte sur l’infini. On s’est dit qu’ça pouvait être marrant. Einstein aurait dit : « deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue ». On est parti de là, on a développé une sorte de conférence à deux voix où on explore nos deux infinis respectifs : l’univers pour Eric Lagadec et la connerie pour moi. On a monté le spectacle, on l’a joué.

E.L On a écrit à quatre mains une sorte de document partagé, on a fait des visios, on s’est retrouvé dans des bars, non pardon, dans des lieux de travail conviviaux (rires)

G.M. Et une fois qu’on l’avait, on s’est dit c’est con de n’faire qu’une date. On va essayer de le jouer un peu partout où on voudrait de nous. Et il se trouve que Komidi a bien voulu d’nous.

E .L : Un moment on s’est dit qu’il faudrait quand même une mise en scène. On a d’abord joué le spectacle et on a fait la mise en scène après. C’est original, c’est un nouveau concept ! (rires) Après on a bossé avec papy, Alain Degois, qui fait du théâtre d’impro à Trappes depuis une trentaine d’années. C’est lui notamment qui a découvert un certain Djamel Debouze. Il nous a aidés dans l’interaction entre nous deux, et moi à me mettre davantage en lumière. Monter sur scène et faire une conférence c’est quand même pas la même chose ! Et puis y’a des idées du spectacle qui sont venues à Trappes. Trappes c’est une ancienne ville communiste qui a fait plein de choses pour la culture. Du coup on a rencontré plein d’acteurs et ça a donné plein d’idées sympas.

Merci de vous présenter l’un et l’autre                                                                                                            

E.L : Je m’appelle Eric Lagadec, je suis astrophysicien, spécialiste de la poussière d’étoiles. Je suis docteur en astrophysique depuis plus de vingt ans. Ma thèse portait sur l’apport des informations infra-rouges pour l’étude de la perte de masse des étoiles évoluées. Je suis habilité à diriger des recherches en sciences de l’univers […] (grand éclat de rire !). Je suis donc chercheur à l’observatoire de la Côte d’Azur.

G.M : Ben moi je suis pas habilité à diriger des recherches, je suis pas astrophysicien […] mais j’aime bien faire des blagues et j’fais des polémiques, mais j’fais pas exprès… (éclat de rire)

Vous étiez hier en plongée à Saint-Gilles, l’eau d’ici est-elle meilleure que l’eau de là ?                                           

E.L : (éclat de rire) Moi je préfère boire du vin d’ici que de l’au-delà. C’était mon baptême de plongée. Et pour l’anecdote, j’ai trouvé assez original qu’à La Réunion on puisse faire de la plongée avec une monitrice qui venait sans ses bouteilles ! Alors on va pas citer Cindy…, mais tu peux dire que c’est la meilleure monitrice de l’île ! C’était génial […] Plonger au pied du volcan au milieu des poissons et des tortues, c’était…

G.M. : Tu vois dans l’eau t’as un peu l’air d’un astronaute. Je le voyais évoluer avec la monitrice, comme s’ils étaient dans l’espace

Un petit mot sur ce festival Komidi qui est quand même un festival pas comme les autres…

E.L : Alors moi j’ai envie de dire que l’accueil est incroyable. Je tiens vraiment à remercier tous les bénévoles parce qu’on n’a qu’à se poser, tout est parfait. Et on a une référente, Coco,  qu’est la meilleure du monde. Bénévole Magazine l’a élue quatre fois d’affilée meilleure référente parce que les quatre fois d’avant elle était pas là… (rire). On peut goûter tous les trucs locaux pas seulement à base de riz, mais aussi à base de canne à sucre qui nous permettent de nous désinhiber (énorme éclat de rire, et échange sur les « rom aranzé péi ») […] L’idée d’emmener la culture à un petit prix un peu partout c’est quelque chose qui nous tient à cœur.

G.M. C’est quand même un privilège de pouvoir venir jouer un spectacle à La Réunion et l’idée de le faire plutôt dans le sud où c’est plus rural c’est quand même bien sympa. […]

Vous êtes tous les deux originaires de familles modestes, et suivez, chacun dans votre domaine, une belle carrière. Pensez-vous qu’aujourd’hui les enfants de familles modestes ont encore les mêmes chances qu’il y a vingt ou trente ans ?          

GM : Moi un peu moins, mes parents tenaient une maison de la presse. Eric lui a été vraiment formé par l’Ecole de la République.

E.L : L’ascenseur social il était en panne il y a trente ans, et là il est complètement cassé maintenant. C’est l’une des raisons pour lesquelles je fais de la diffusion de connaissances. C’est important de donner l’accès aux connaissances à tout le monde. Je suis là parce-que j’ai eu ça et j’ai envie de transmettre

Focus Guillaume Meurice

« Niquer les conditions de ta survie, c’est quand même complètement con. »

Votre enfance en Franche – Comté, ça vous rappelle quoi ?

Ben d’abord la nature. Mon père était pêcheur, il pêchait à la mouche. Et puis ouais champignons à fond. Je cherchais des champignons dans la forêt avec mon père : les trompettes de la mort, les giroles, les ceps, c’est des bons souvenirs ! Eric Lagadec l’interrompt : Y’a un discours dans sa famille qui dit : « des juifs pendant la guerre on en a donnés, mais des coins à champignons jamais ! » (rire)

Être franc comtois et ne pas manger de saucisses de Morteau ou de Montbéliard, ou de jambon fumé, c’est quand même une hérésie …

Ben j’en mangeais quand j’étais gamin. Après je sais qu’c’est bon, mais… je suis végétarien. Après en Haute-Saône y’a pas grand-chose, mais la cancoillote, le Comté, c’est quand même quelque chose !

Un mot concernant votre engagement pour la cause animale       

Tu sais qu’on adore Jean-François Nativel, alias le boucher de l’île de la Réunion (rire). Ce qui me questionne surtout c’est les rapports de domination. J’ai du mal à comprendre comment un humain peut se sentir supérieur à un autre humain, mais aussi comment il peut se sentir supérieur à une autre espèce ou à son environnement, surtout quand il doit sa survie à son environnement. Pour un humoriste c’est quand même un terrain assez sympa, parce qu’il y’a beaucoup d’absurde. Niquer les conditions de ta survie, c’est quand même complètement con.

Blanche Gardin a été comme vous taxée d’antisémitisme. Les humoristes sont-ils aujourd’hui devenus une cible ? L’esprit « Je suis Charlie » n’est-il pas piétiné un peu plus chaque jour ?

Les humoristes ont toujours été une cible. Je suis assez méfiant sur « c’était mieux avant ou c’était moins bien avant ». Les humoristes ont toujours été en première ligne un peu comme les bouffons du roi qui étaient censés avoir une grande gueule et dire la vérité. Coluche s’est fait virer de bon nombre de médias. Avant moi à France Inter y’a eu Didier Porte ou Stéphane Guillon et après moi y’en aura d’autres. Ca fait malheureusement un peu partie du métier j’ai envie de dire. L’esprit Charlie, en fait, il a jamais été là. Ceux qui en parlent ne connaissent souvent pas Charlie.

Focus Eric Lagadec

« Des gens brûlent la planète et rêvent d’aller en haut pour voir les dégâts qu’ils font »

En Bretagne le ciel est souvent nuageux. Comment vous est venue cette passion pour les étoiles ?                 

J’ai découvert le soleil quand j’avais 21 ans et que j’ai bougé à Nice. Avant c’était la brume boule jaune (rire). J’ai eu la chance de grandir dans les Monts d’Arrée. Quand il fait beau, le ciel est incroyable, il y a très peu de pollution lumineuse. Quand j’étais petit et que je rentrais chez moi le soir, il n’y avait plus de lumière et je voyais très bien le ciel. Beaucoup mieux que maintenant à Nice où la pollution lumineuse est importante. J’ai eu la chance de grandir dans un endroit préservé de la pollution lumineuse

Avoir souvent la tête dans les étoiles, ce n’est pas trop difficile à vivre ?   

Ici, c’est souvent la tête dans l’c… à cause du rhum ! (gros éclat de rire) La tête dans les étoiles c’est une expression qui revient souvent. C’est plutôt le côté curieux en général. On peut paraître un peu décalé, un peu déconnecté, mais en fait on est connecté à d’autres choses.                                                                

À La Réunion, les ciels étoilés sont splendides. Un petit mot sur votre nuit aux Makes ? Il ne vous est jamais venu à l’idée de vous expatrier ? 

Pour être honnête, moi aujourd’hui, pour travailler j’ai d’abord besoin d’ordinateurs. Je fais mes observations dans l’espace et au feeling. Peu importe où je me trouve dans le monde. J’ai même travaillé ce matin avec mes doctorants… au bord de la piscine, mais on a travaillé quand même ! J’aime beaucoup l’idée d’être sur une île volcanique. J’en ai fait plusieurs autres. J’ai eu la chance d’aller observer à Hawaï. C’est vraiment sympa.

Le ciel réunionnais photographié par Eric Lagadec depuis leur location à Saint Joseph

On envoie chaque année des milliers de satellites en orbite autour de l’espace, certains rêvent d’organiser des voyages touristiques vers la Lune, voire Mars, vous en pensez quoi ? 

En fait ces gens, c’est des gens qui brûlent la planète et ils rêvent d’aller en haut pour voir les dégâts qu’ils font. Un mec comme Musk me fait peur parce que ces gens sont en train de détruire la Terre, ils nous font croire qu’on peut continuer à polluer la Terre parce qu’on peut vivre ailleurs. L’être humain, il a rien à faire sur Mars, le seul endroit où il peut vivre, c’est la Terre ! Et je cite toujours le prix Nobel de physique monsieur Mayor qui a découvert la première exoplanète, planète autour d’une autre étoile, et qui disait : « y’a pas de planète B, la seule planète pour l’être humain c’est la Terre ». Aujourd’hui il y a plus de 10 000 satellites en orbite, et Musk a l’autorisation pour 4 200 de plus ! Il n’y a aucune législation commune, chaque pays fait un peu ce qu’il veut ! En plus quand les satellites retombent dans l’atmosphère, ils explosent et ça émet de l’aluminium. Certaines études en cours semblent indiquer que tout ça pourrait avoir une influence sur la couche d’ozone. Aux Etats-Unis aujourd’hui, tous les verrous ont sauté !

Le président US est en train de tailler à la hache dans les budgets consacrés à la recherche et à la protection de l’environnement. Un désastre ? (en un seul mot bien sûr). En tant que chercheur, comment réagissez-vous ?

C’est pas tant la taille dans les budgets, c’est la censure dans la recherche qui est inquiétante. Ils sont en train d’effacer des données sur le climat. En fait ils sont en train de lutter contre la connaissance scientifique. On est en train de créer un monde où la vérité alternative est plus intéressante que la vérité. J’ai de la peine pour mes collègues (chercheurs), […] je vais d’ailleurs contacter des collègues pour leur demander s’ils veulent venir en France puisque la France serait prête à les accueillir. Je ne pensais jamais qu’un jour on serait prêt à donner l’asile à des chercheurs américains. Maintenant quand ils vont voir les salaires qu’on leur propose en France, … Finalement c’est peut-être bien de n’pas avoir trop de libertés ! (éclat de rire).

On critique les Américains, mais même en France y’a une méconnaissance énorme du monde politique sur les connaissances scientifiques. Ça devrait être une priorité. C’est Karl Sagan qui demandait si on lui disait : « y’a une guerre qui va arriver, on est sûr de tous disparaître, est-ce que vous mettrez beaucoup d’argent dessus ? – Ben oui » Et ben là le changement climatique c’est exactement c’qui s’passe, mais on met pas l’argent ! C’est pas une priorité mais pour moi ça devrait être la priorité. Là on est sur une île, on a bien vu les cyclones, ça va arriver de plus en plus souvent ! Le pire c’est que bien souvent ce sont les gens qui sont le moins responsables du dérèglement climatique qui en souffrent le plus ! 

Propos recueillis entre de nombreuses blagues et éclats de rires par D.B.

A propos de l'auteur

Dominique Blumberger | Reporter citoyen

Ancien enseignant et directeur à la retraite, Dominique Blumberger a rejoint les rangs de Parallèle Sud quelques mois après son lancement. Passionné de musique, gros lecteur, il propose d’ailleurs souvent des avis sur ce qu’il a lu, il affectionne plus particulièrement les portraits et les reportages.

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