L’édition 2025 du Sakifo s’est terminée dimanche dernier. Ce dernier soir est celui qui a rassemblé le plus de public, avec beaucoup de jeunes. Retour en images sur les concerts les plus attendus.
Sur la grande scène, c’est Pix’L qui a inauguré cette dernière soirée de festivités. Quand il arrive sur la scène, le public chante son gimmick « ou koné ki sa i lé kan ou entend ». Dans son ensemble sombre, dès le départ il chauffe la foule et rappelle son engagement pour la culture réunionnaise. « On m’a dit que pour être produit en France, 75% de mes chansons devaient être écrites en français c’est ce qui m’a inspiré Remparts, languet son marraine ! » Un concert qui a réuni plusieurs tranches d’âges, qui ont toutes chantées en cœur son tube Alé Aou.
Après Pix’L, c’était au tour de Chilla de prendre place sur la scène Poudrière, plus petite. La rappeuse d’origine malgache découverte avec son morceau engagé Si j’étais un homme en 2017 a essuyé quelques problèmes techniques au début qu’elle a surmonté avec humour. Pour la suite du concert, le public s’est transformé en chorale pour reprendre des titres de son dernier album 333 sorti en septembre 2024. Un concert interactif pour initiés et non-initiés de cette artiste phare du rap féminin en France.
L’artiste le plus attendu du dimanche soir et peut-être même du festival, c’est Tiakola. Une foule énorme l’attendait avec impatience, remplie de jeunes. Tiakola, ancien membre du groupe 4keuss est le cinquième artiste masculin le plus streamé en France. Avec ses rythmes entraînants aux consonances afro et la bonne humeur que son backeur et lui ont transmis, le public a été conquis. « Merci La Réunion, pour votre accueil, depuis ce matin on a été super bien accueillis. »
Peut-être un peu moins attendu mais avec un public des plus fidèles, c’est Barth qui a enchaîné la soirée. Avec ses musiciens et ses danseurs, il a enflammé la Poudrière au-delà de sa zone rejouant ses anciens et ses nouveaux titres accompagné de petits pas de danses.
Un dernier soir réussi pour le Sakifo même si tous les billets n’ont pas été vendus. Pour cette édition, le village du Sakifo était gonflé à bloc pour la prévention. Violences sexistes et sexuelles avec SAFER, le Planning Familial 974 et Mon P’tit Loup, prévention du suicide avec le 3114, les risques dû aux moustiques (Croix-Rouge) et au soleil (Misolré)… On peut dire que rien n’a été laissé au hasard. Rien, mis à part la drogue qu’on sait pourtant coutumière des festivals.
S’agissant des photos, nous avons pu réaliser des photos depuis la fosse seulement pour le concert de Pix’L. Pour les autres concerts, nous avons été gentiment refoulés par le Sakitaff au motif que notre bracelet presse ne suffisait pas à rentrer dans la fosse. De même pour le salon très VIP, où les photos y sont complètement proscrites. « Qu’est-ce que vous faites avec votre appareil ? Vous ne prenez pas de photos là-dedans, je ne veux pas d’ennuis », nous a intimé un homme à l’entrée. Il y aurait-il quelque chose à cacher dans l’espace pro du Sakifo ?
Léa Morineau
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