ÉCLATS DE L’ÎLE
Depuis plus de 20 ans l’association œuvre dans les CHU. Les clowns de l’association Eclats de l’île interviennent chaque semaine dans les deux CHU auprès des enfants hospitalisés.
Des comédiens professionnels spécialement formés
200 journées d’intervention chaque année auprès de plus de 9000 enfants hospitalisés. Une dizaine de clowns/comédiens professionnels polyvalents qui reçoivent une formation initiale de plusieurs semaines, tant sur le plan artistique que spécifique et suivent régulièrement d’autres formations, artistiques (chant, mime, jonglerie, magie…) et médicales (hygiène, psychologie de la douleur). On n’intervient pas dans un hôpital comme on monte sur une scène. Cela demande des compétences très particulières… Ils ont donc été recrutés et auditionnés par les équipes du « Rire Médecin ».
Un vrai plus pour les CHU
S’occuper quotidiennement d’enfants hospitalisés, parfois pour des durées très longues, ce n’est pas toujours facile. Les comédiens-clowns (ils sont toujours deux) interviennent donc en pédiatrie deux fois par semaine (mardi-vendredi à Saint-Denis, mardi-jeudi à Saint-Pierre) et parfois au pôle mère-enfant du CHU de Saint-Pierre. Ils aident ainsi les enfants et leur famille à mieux appréhender l’hospitalisation et la maladie et apportent joie, rires, rêves. Cela soulage aussi un peu les soignants qui, parfois, assistent à une partie des interventions.
Un partenariat avec le festival Komidi
L’association bénéfice de l’aide de nombreux partenaires institutionnels (voir interview ci-dessous) et de partenaires privés. Les dons de particuliers viennent en complément, ils sont indispensables ! Depuis quelques années, les clowns sont présents sur les spectacles de Komidi. N’hésitez pas à leur glisser la pièce (ou plus !), n’hésitez pas non plus à faire un don plus conséquent. Les enfants hospitalisés méritent qu’on pense à eux !
Dominique Blumberger
Fanny Lefustec (responsable de la communication) :
« Rire à l’hôpital, c’est vital ! »
- Parallèle Sud : « Votre association œuvre depuis plus de vingt ans maintenant auprès des enfants hospitalisés, quelles ont été les principales difficultés que vous avez rencontrées ?
- Fanny Lefustec : « Au cours de nos vingt années d’existence, notre association a rencontré plusieurs défis dans son engagement auprès des enfants hospitalisés. Parmi les principales difficultés, nous avons dû faire face à des contraintes financières pour tendre vers une gestion professionnelle de notre association, et maintenir nos programmes d’interventions au sein des services de pédiatrie. De plus, la sensibilisation du public et la mobilisation de bénévoles ont toujours représenté une part importante de notre mission pour accroître notre visibilité et élargir notre réseau de soutien.
- L’embauche de clowns professionnels représente un coût important, au-delà des dons, par qui êtes-vous aidés ?
- En plus des dons généreusement versés par les particuliers sensibles à la cause, nous bénéficions de diverses sources de financement. Cela comprend les financements publics, les fondations, les entreprises locales et les divers acteurs (culturels, sportifs…) qui nous associent à leurs évènements. L’association peut également être à l’initiative de l’organisation d’événements de collecte de fonds tout au long de l’année. Nous sommes reconnaissants envers toutes celles et ceux qui nous permettent de poursuivre notre mission et d’apporter du réconfort et de la joie aux enfants hospitalisés.
- Comment sélectionnez-vous vos clowns professionnels (critères d’âge, de sexe, lieux de résidences, disponibilités, …) ?
- Dans le processus de sélection de nos clowns professionnels, nous attachons une grande importance à plusieurs critères pour garantir la qualité et l’efficacité de nos interventions. Ces critères incluent leurs compétences artistiques (musique, chant, jonglerie, …) et leur capacité à s’adapter à un environnement hospitalier parfois complexe et changeant. Nous recherchons des comédiens ayant une expérience pertinente dans le domaine artistique, ainsi qu’une passion sincère pour notre mission et ses valeurs. Les candidats doivent également être en mesure de travailler en équipe puisqu’ils interviennent toujours en duo et font partie intégrante du personnel soignant. »
- Vous êtes cette année encore présents sur le festival Komidi, expliquez-nous-en quoi consiste ce partenariat ?
- Notre fidèle partenariat avec le festival Komidi a beaucoup de sens. Eux comme nous avons pour mission de proposer des interventions artistiques en direction des publics qui n’y ont pas ou peu accès pour diverses raisons. Aussi, ce festival nous offre une belle opportunité pour sensibiliser le public à notre cause et collecter des fonds. Les bénévoles d’Éclats de l’île et du festival se mobilisent pour aller à la rencontre du public aux entrées des spectacles. Grâce à leur engagement et à la générosité des spectateurs, cette collecte contribue directement à pérenniser notre action. Nous les en remercions tous du fond du cœur ! »
- Si les gens veulent vous aider, qui contacter, comment ?
- Ces personnes peuvent contacter notre équipe de plusieurs façons. Par notre site www.eclatsdelile.com où elles trouveront toutes les informations nécessaires sur nos actions, nos besoins et les différentes façons d’y contribuer. Nous sommes également actifs sur les réseaux sociaux (Facebook et Instagram). Elles peuvent aussi nous contacter par e-mail contact@eclatsdelile.com ou par téléphone au 0693405855 pour nous proposer leur soutien ou discuter de toute forme de collaboration potentielle. Nous sommes toujours ravis d’accueillir de nouveaux projets et recherchons activement des bénévoles pour nous rejoindre dans cette belle aventure humaine !
- Des choses à ajouter ?
- Nous remercions les différents acteurs qui nous soutiennent pour leur fidèle et précieux engagement, mais également toutes les personnes qui contribuent au bonheur des enfants hospitalisés. Les interventions de nos comédiens-clowns font aujourd’hui partie intégrante de la prise en charge globale de ces petits patients et ainsi, du soin. Parce que « Rire à l’hôpital, c’est vital !
Propos recueillis par D.B.
Les photos sont de Maïté Govin
