LIBRE EXPRESSION
Le Collectif Oasis Réunion a lancé ce mercredi 29 mars sa grande campagne officielle de communication « Manger une priorité vitale »
(diffusion de 20000 tracts sur tous les marchés de l’île et à la Foire de BRAS-PANON)
Sur ce premier marché au Chaudron, le public a répondu « oui » à une alimentation saine et durable à un prix normal, « oui » aussi à penser que nous sommes capables de produire si les terres sont mieux réparties et si l’agriculture bio est mieux soutenue. Des questions donc autour du foncier, de l’avenir incertain à cause de la dépendance aux importations, sur ce que nous réserve le réchauffement climatique et la crise énergétique mondiale.
Cependant, le souhait d’accompagner Oasis Réunion est bien présent : les signatures de notre manifeste se sont multipliées pour dépasser maintenant les 40 000. Nous visons désormais 50 000.
La diffusion de 20 000 tracts qui aura lieu sur tous les marchés de l’Ile et à la Foire de Bras-Panon devrait nous permettre d’y parvenir.
Tous les bénévoles de notre collectif citoyen comptent sur la vigilance de tous les Réunionnais parce que bien se nourrir est nécessaire à une bonne santé.
Ce changement de modèle alimentaire doit se faire ici et maintenant.
Voici les déclarations faites à ce sujet par deux des scientifiques qui accompagnent nos travaux depuis des années et qui confirment que l’Autonomie Autosuffisance Alimentaire Durable est bien possible sur l’île :
« Il est possible de nourrir La Réunion en se passant des pesticides et des engrais de synthèse. On préserve ainsi les ressources en eau et la biodiversité, tout en émettant moins de gaz à effet de serre. » (Gilles Billen, CNRS)
« Actuellement, pour un euro dépensé pour se nourrir, il faut presque un euro pour réparer notre santé et celle de la planète ! Réduire ces coûts cachés pris en charge par la société nécessite une alimentation plus végétalisée, plus diversifiée et plus vraie (moins de produits ultra-transformés) provenant d’une agriculture locale, bio-diversifiée, basée sur les principes de l’agroécologie. En bonus, la sécurité alimentaire est améliorée. C’est enfin une bonne nouvelle pour sortir de l’impasse dans laquelle nous sommes, particulièrement à La Réunion qui dépend à 95% des importations ! » (Michel Duru, INRAE)
Merci aux lecteurs de nous contacter :
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Ecologiquement
Yvette Duchemann
Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.