LIBRE EXPRESSION
Aujourd’hui, le capitalisme et ses oligarques mettent en péril nos écosystèmes et menacent nos libertés.
L’économie conventionnelle fondée sur l’exploitation sans limite des ressources humaines et naturelles pour assouvir la marche sans fin à la croissance économique, a démontré son insoutenabilité
L’économie sociale et solidaire est un mode d’entreprendre et de développement économique adapté à tous les domaines de l’activité humaine dont le but n’est pas le seul partage des bénéfices. La gouvernance démocratique, dont l’expression n’est pas seulement liée à l’apport en capital donne voix à part égale aux associés, salariés et parties prenantes de l’entreprise. Les bénéfices sont majoritairement consacrés à l’objectif de maintien ou de développement de l’activité de l’entreprise
C’est ainsi que le triptyque républicain s’incarne dans l’ESS : liberté de s’associer pour agir, égalité entre les parties prenantes pour décider et posséder, fraternité de l’action collective et des finalités.
L’Économie sociale et solidaire regroupe les associations, fondations, mutuelles, coopératives et sociétés commerciales de l’ESS et représente 25% de l’emploi privé local à La Réunion, dont 61% de femmes
Face aux défis et enjeux auxquels notre société est confrontée., transition écologique, bien vieillir, accès aux droits, relocalisation d’activités économiques… elle constitue un véritable laboratoire de solutions et de nouveaux modèles d’agir. C’est ainsi qu’elle trouve sa place dans les territoires fragiles, ruraux ou quartiers prioritaires
Parce qu’elle est créatrice de richesses elle est un modèle économique à part entière, apportant des réponses aux besoins de nos territoires, une forme du bien vivre ensemble, une réelle promesse d’un autre monde. Le mois de novembre est le mois de l’ESS, le slogan de l’édition 2023 : « S’engager pour transformer le monde. Rejoignez l’économie sociale et solidaire pour une société juste, cohérente et durable. », fait sens.
Denise Delavanne, élue locale LFI
Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.