LIBRE EXPRESSION
Un mois et demi de bombardement et de massacre de masse, à Gaza, l’armée Israélienne n’a toujours pas atteint son objectif de libérer les otages. Il est clair que la seule option était la négociation. Le 6 novembre, nous avions écrit : « Si, dans ces conditions de destruction massive à Gaza, il y a encore des otages vivants et en bonne santé, ce serait une prouesse, voire un miracle. Si les 260 personnes sont encore en vie, il faut négocier leur libération et pas continuer la folie militaire. Les 10.000 civils palestiniens déjà tués sous les bombes n’auront pas cette chance. Israël doit accepter le cessez-le-feu et ouvrir les négociations. L’option militaire a montré son inefficacité. »
En effet, le sentiment de supériorité a fait perdre la raison à la direction politique et au commandement militaire. La fabrication de vidéos mensongères signe l’impasse. Ces petits films tournent en boucle et sont disséqués dans les médias. Le doute s’empare des soutiens. C’est un moment redoutable dans la lutte psychologique.
Et, c’est le tournant :
1-Le soutien de l’opinion mondiale aux Palestiniens s’accentue. Sous pression, les dirigeants politiques occidentaux demandent le « cessez-le-feu » et l’ouverture de couloirs humanitaires. Pour la première fois, une résolution est votée au Conseil de Sécurité de l’ONU.
2-Israël justifie le passage de 2 camions de carburants… à la demande des Etats-Unis !
3-Biden s’adresse au Qatar pour intercéder auprès du Hamas la libération des otages.
4-Israël obligé de faire face à l’élargissement du front de la résistance.
Au bout de 45 jours d’intervention, si les otages sont libérés relativement en bonne santé, les dirigeants israéliens devront répondre de leurs violences disproportionnées auprès de la Cour Pénale Internationale. Des juristes ont déjà commencé la collecte des actes et des paroles.
Ary Yee-Chong-Tchi-Kan
Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.