Liljooe et DJ Kazba au Bisik pour une soirée brûlante

UNE SOIRÉE RACONTÉE PAR LE BISIK

Le jeudi 31 octobre, c’est une soirée à guichet fermé exceptionnelle qui s’est déroulée au Bisik, marquée par une vraie communion entre le public et les artistes. Liljooe, en live, et DJ Kazba vont enflammer la salle avec passion et énergie ! Un concert inoubliable devant un peu plus de 200 spectateurs conquis ! 

Sous les étoiles exactement le public est venu en nombre et la soirée affiche complet depuis la veille. Dans la salle, koté kour et koté jardin, l’effervescence des spectateurs et leur impatience est palpable et la salle comble attend Lilojooe de pied ferme…. Pour patienter, la « secret room » du Bisik, magnifiquement décorée pour l’occasion, propose des séances photos avec Frédéric Pothin et Séverine Hubas de Fanal Fotografi pour immortaliser la joie de vivre et partager de magnifiques moments de bonheur.

L’excitation ambiante est à son comble et le moins que l’on puisse dire c’est que Liljooe sait comment faire languir son public. Décontracté, pull fleuri et lunettes signature, c’est sous des applaudissements nourris, que l’artiste se fraie un chemin vers ses musiciens et commence le voyage dans les contrées de l’amour avec “Plus 2 Nous”. Dès les premières notes, la connexion est instantanée : les chants des spectateurs résonnent dans les murs du Bisik, tandis que les rythmes et les mouvements de danse enflamment l’atmosphère.


Instant poésie avec “Bella” et ses sonorités douces et envoûtantes. Les beats de Malik Tilin à la batterie, les riffs sensibles de Noé Latchimy au clavier et à la guitare, ainsi que la basse groovy de Cléo Thomas créent une alchimie parfaite.

Un début de soirée exquis qui précède les titres les plus célèbres de Liljooe, puis un hommage à Bob Marley avec une reprise inattendue de “One Love” qui a plongé le public dans l’extase. C’est “Bon vent” qui transforme définitivement la salle en chorale improvisée, remplie de sourires et d’enthousiasme. “Feu! Feu!” pour cet artiste populaire dont le succès n’est définitivement pas un feu de paille mais bien une passion incandescente faite pour durer !

“One Love” Une passion incandescente

Derrières ces titres plein d’entrain se révèle un Liljooe avec le cœur plein de poésie, il explore les beautés de l’instant présent et les complexités des relations humaines avec une profondeur certaine. Il offre du réconfort et du courage face aux moments difficiles, rappelant qu’il faut avancer même quand on est blessé.

Changement d’ambiance avec son tube “Polimiké”, petit clin d’œil aux vilaines manières créoles et aux “ladilafés”, qu’on a tous connus, ou auxquels on a pris part, parfois, mais l’ambiance est trop bonne, et certains assument carrément.

C’est après un double rappel des titres choisis par le public, mesuré à l’intensité des cris, que Liljooe et ses musiciens quittent le plateau sous des applaudissements nourris qui n’en finissent pas de résonner pour réclamer, sans succès, une dernière danse…



Le temps d’une longue séance de selfies pour Liljooe et Klowdy, qui a rejoint l’artiste, et d’un rapide changement de plateau, et c’est au tour de Myriem aka DJ Kazba de prendre les commandes de la deuxième partie de soirée.

Kazba, la DJane métissée créole-marocaine, s’empare de ses platines. Avec des initiatives comme la Kazba Academy, Femmefest, et Soundsisters Morocco, elle encourage les femmes à se faire une place dans le monde du DJ-ing et de l’électro et entend bien démontrer dans son set l’engagement qui est le sien. Pour la dernière date de sa tournée dans l’île, Kazba a donc livré un after époustouflant au Bisik.
Pas de clichés ici, elle envoie du lourd et connaît bien son public, offrant une cascade de bons sons, parfaite introduction à la nouvelle saison chaude.

L’after de l’after s’improvise

L’ambiance festive ragga dancehall puis plus franchement électro fait voyager le public à travers ses remix surprenants et épicés. Un rond de danse s’improvise dans le Bisik transformé en véritable dancefloor où les plus téméraires se déhanchent et « dsand atèr » sur “L’intéressant” (hin, hin), proposant une chorégraphie spontanée qui frôle l’hystérie. Les sonorités africaines fusionnent avec le maloya et règnent en maître avec des perles intemporelles comme “Murder She Wrote”, “Rich Girl”, “Tempted To Touch” et des morceaux comme “Dangerous” de Jah Prayzak et “Get Down” de Fuse ODG, où le public s’est pris au jeu de se renvoyer les paroles, “The way you get down on it / Get down on it ”, un moment d’expression spontané et de pur bonheur qui impulse cette soirée riche en frissons d’émotion magnifiquement orchestrée.

Le set de DJ Kazba s’achève mais le public ne veut pas s’en laisser conter pour autant et c’est l’after de l’after, totalement improvisé, qui débute dans la salle avec une énergie tout aussi puissante !

Cajón, pikèr, congas et voix résonnent avec passion au rythme du maloya. Plaisir et bonheur seront décidément les maîtres-mots de cette soirée qu’on n’est pas prêts d’oublier !


Le Bisik
Photos : Iris Mardémoutou

La semaine prochaine, vendredi 8 novembre, le Bisik accueillera The Dizzy Brains, un groupe punk-rock malgache engagé et enragé, pour une soirée rock brute en énergie avec en première partie Saphire Starlight.

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