Ce samedi 17 mai a lieu la journée internationale de la lutte contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie (IDAHOT). À cette occasion, de nombreux événements verront le jour à commencer par le forum des visibilités dans l’océan Indien ce samedi et la marche ce dimanche.
S’assumer tel que l’on est. Être soi-même. C’est sans doute l’une des épreuves les plus compliquées d’une vie. Et pourtant, rien n’est plus gratifiant que d’être accepté pour ce que l’on est, ce que l’on renvoie. Que l’on soit homosexuel, bisexuel, transgenre, là n’est pas le problème. Rejeter ces communautés, le voici, le problème.
C’est dans cette optique que plusieurs événements se tiendront pour soutenir la cause. À commencer par ce samedi, avec le forum des visibilités de l’océan Indien. Celui-ci se tiendra à la mairie de Saint-Denis, de 14 heures à 18 heures. Pour animer cet événement inédit, Mauriciens, Seychellois, Comoriens ou encore Malgaches se réuniront pour dresser un état des lieux dans l’océan Indien qui serait « un peu catastrophique » selon la présidente de l’association Requeer, Manon Amacouty. À noter la présence de Beverley Ditsie, activiste sud-africaine, coorganisatrice de la première Pride en Afrique, dans les années 1990.
5ᵉ édition de la marche des visibilités
Afin de poursuivre sur la lancée du forum des visibilités, la marche des visibilités se tiendra, elle, le dimanche 18 mai, à Saint-Denis. Cette escapade du jardin de l’État au Barachois devrait commencer aux alentours de 13 heures et se terminer sur les coups de 16 heures.
Cette année, le thème de la marche, « Zanfan La mer, Nou lé kwir é fier ! » (Enfants de l’océan, nous sommes queer et fiers), « la marche met en lumière, l’urgence d’une solidarité entre les communautés queer de l’Océan Indien », informe l’association Requeer.
L’artiste réunionnaise/mauricienne Kelly Carpaye sera présente ainsi qu’un set Afro Urbain. Des surprises sont à prévoir pour accompagner la marche qui, l’an dernier, a réuni pas moins d’un millier de personnes.
Loïc Vidon
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