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Fin (officielle) de l’épidémie de chikungunya 2025 à La Réunion

L’Agence régionale de santé annonce ce vendredi 27 juin la « fin de l’épidémie de chikungunya » et le passage du dispositif Orsec au niveau 2. Tout en précisant que la mobilisation continue autour des cas signalés.

Alors que l’Hexagone s’inquiète de l’apparition de cas de chikungunya autochtones, La Réunion semble sortie de son épidémie 2025… sans en être traumatisée, comme ce fut le cas en 2006. Le communiqué est tombé ce vendredi 27 juin : Sur proposition de Gérard Cotellon, directeur général de l’ARS La Réunion, le préfet Patrice Latron, a décidé le retour au niveau 2 du dispositif Orsec de lutte contre les arboviroses. Ce niveau correspond à une circulation virale autochtone modérée et marque la fin de la situation épidémique du chikungunya sur l’île.

cas de chikungunya

Depuis plusieurs semaines consécutives le nombre de cas est en forte diminution et l’impact sur les urgences et la prise en charge hospitalière est revenu à la normale. A titre de comparaison, les cas confirmés étaient de 7 500 en semaine 13, au plus fort de l’épidémie, contre 197 en semaine 24, les passages dans les services d’urgences du département étaient de 389 admissions en semaine 16, contre 9 en semaine 25.

« Les indicateurs sanitaires sont en forte baisse, et plus aucun impact significatif n’est observé en médecine de ville et à l’hôpital », poursuit le communiqué.

Supprimer la circulation du chikungunya : un engagement collectif

La veille se poursuit cependant et les autorités sanitaires précise que « le service de lutte anti-vectorielle (LAV) de l’ARS priorise ses interventions autour des cas déclarés par les laboratoires de biologie médicale. Il est donc essentiel, en cas de symptômes, de consulter son médecin et de réaliser une analyse de biologie. »

Les interventions LAV se concentrent également sur des sites stratégiques, notamment pour protéger les personnes les plus vulnérables : logements des nourrissons, des femmes en fin de grossesse et des personnes âgées avec comorbidités, maternités, EHPAD, crèches, établissements scolaires. Sur ces sites, plusieurs actions sont déployées : prospections pour identifier et supprimer les gîtes larvaires, sensibilisation des occupants, distribution de répulsifs, traitements larvicides (contre les larves) en cas d’impossibilité de suppression des gîtes larvaires sur l’instant.

Les traitements insecticides seront réservés aux seuls périmètres d’intervention autour des cas, afin de limiter la mise en place de résistance à l’insecticide chez les insectes et les effets indésirables sur l’environnement.

Lire : le communiqué complet.

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