La deuxième édition du Bisik Rose

Partage, échanges, engagements et talents au féminin.

Samedi 28 juin, la ville de Saint-Benoît s’est éveillée au soleil, à la complicité et à la douceur. Du premier cintre suspendu au dernier accord résonnant, le Bisik Rose deuxième édition a célébré toutes les femmes : fortes, tendres, éclatantes… créatrices ou militantes, en talons ou en savates, sur scène ou dans les gradins !

Pour toutes les femmes

Dès 14h, la cour du Bisik s’ouvre dans une ambiance décontractée, bienveillante et colorée. Plus d’une dizaine d’exposantes ont partagé avec générosité leurs pépites de seconde main dans un vide-dressing chaleureux et engagé, une robe oubliée reprend vie, une paire de chaussures fait son deuxième voyage…

Entre deux essayages, dans la complicité, on se fait tresser, tatouer de henné, ou encore surprendre par des expositions engagées de Catijams en sirotant une délicieuse boisson détox.

À 16h, place à la parole avec la conférence « La place des femmes dans le spectacle vivant » : un moment fort, ponctué de témoignages touchants, de partages de vécus, de regards croisés entre artistes, techniciennes et militantes de l’ombre, qui éclairent les scènes de leur force au quotidien.

Quand tombe le jour, la musique prend le relais

À la tombée du jour, une atmosphère toute particulière s’est installée… Une pause, un frisson, un silence respectueux : Naïka Anavilléla, lauréate du concours d’éloquence en créole, a livré un texte d’une puissance rare, une déclaration d’identité, de lutte et de beauté en toute langue.

Puis le ciel a basculé dans la poésie et la musique : Anyel Vellaye et Sana Maloya ont pris le relais, deux voix, deux âmes, deux soleils venus de Saint-Benoît pour clore cette journée comme dans un rêve.

Sana Maloya, enveloppé d’une énergie tellurique, fait vibrer les murs du Bisik avec un maloya incandescent – un cri d’amour pour les femmes, la liberté et la mémoire. Accompagnée de Gaela (kayamb), Enzo (roulèr), Dimitri (sati) et Adrien (triangle), Sana a enflammé la scène avec une ferveur contagieuse.

Anyel, douce et intense, a fait danser les cœurs sur des maloyas habités, tissant l’intime et l’héritage en solo sur scène avec sa trompette cristalline et son ukulélé.

Merci aux exposantes, aux artistes, aux intervenantes, aux bénévoles, aux technicien·ne·s, à toute l’équipe du Bisik, et à vous toutes et tous qui avez transformé ce samedi en une journée inoubliable.

Le Bisik

Photos : Iris Mardémoutou

Bisik Rose

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