L’observatoire du Maïdo a accueilli des rencontres écologiques pour les Journées européennes du patrimoine

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, l’OPAR (Observatoire de physique de l’atmosphère de La Réunion) a ouvert ses portes au grand public vendredi 19 septembre. L’invitation était la suivante : découvrir un lieu habituellement inaccessible et replacer la protection de l’environnement au cœur des réflexions. Parallèle Sud vous retrace cette journée d’échanges.

Entre stands de sensibilisation, visites de l’Observatoire, chantier participatif de lutte contre les espèces exotiques envahissantes et spectacle vivant sur la pollution numérique, il y avait de quoi faire sous le soleil.

Les équipes du Parc national, du Conservatoire botanique et du GCOI, dédié à l’étude et à la conservation des chauves-souris, ont fait le déplacement pour sensibiliser et présenter leurs actions aux visiteur·rices. Sur le stand du Parc national, Élodie, agent·e du parc, souhaite parler de biosécurité. Concrètement, elle incite à faire attention aux espèces que nous, humains, transportons sur les sentiers, sans nous en rendre compte. Parmi elles, le Sigesbeckia orientalis, autrement appelé « col-col ».

Damien est bénévole au GCOI depuis un an. « Aujourd’hui, on est venus pour présenter les chauves-souris, leur milieu de vie. À La Réunion, on a les petits molosses qui gîtent dans les maisons, les taphiens et les roussettes qui sont aussi dans les arbres. Il faut faire prendre conscience de l’importance de ces espèces, notamment pour la biodiversité. »

La brume qui s’installe plante le décor du spectacle qui va commencer : Gaia.exe. Avec l’aide de Marie-Faham, de l’association « La Voie contée », les éco-délégué·es du collège Albert Lougnon du Guillaume abordent, grâce au théâtre, le thème de la pollution numérique. « Je suis une artiste engagée pour la protection du vivant. Là, l’occasion est belle », confie-t-elle. Les premières notes de cornemuse retentissent et nous embarquent immédiatement dans un univers.

La pièce est applaudie, les émotions sont passées dans le public. L’impact du numérique n’est pas le seul sujet questionné. Agir pour la protection de l’environnement, c’est aussi s’attaquer aux espèces exotiques envahissantes. Sébastien habite au Maïdo. Il est venu participer au chantier participatif.
« On enlève la jouvance, l’ajonc d’Europe qui prend toute la place. Le fait de les tailler, ça permet aux endémiques de repousser et de reprendre leur place. »

Ce jour-là, des visites de l’Observatoire sont aussi organisées. L’occasion pour les curieux·ses de découvrir les instruments qui permettent à la station d’observer l’atmosphère dans l’océan Indien.

Pour en savoir plus, découvrez l’intégralité du reportage sur la chaîne YouTube de Parallèle Sud.

Reportage réalisé par Sarah Cortier

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A propos de l'auteur

Sarah Cortier

Journaliste, issue d’une formation de sciences politiques appliquées à la transition écologique et persuadée que le journalisme est un moyen de créer de nouveaux récits, Sarah a rejoint l'équipe de Parallèle Sud. Elle souhaite participer à ce travail journalistique engagé, et apporter de nouveaux regards sur le monde.

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