L’Observatoire atmosphérique du Maïdo a ouvert ses portes aux visiteurs

C’est à plus de 2 200 mètres d’altitude que l’OPAR (l’Observatoire de physique de l’atmosphère de La Réunion) recueille et analyse des centaines de données sur l’air. Le 19 septembre dernier, pour les Journées européennes du patrimoine, Yann Hello, directeur technique de l’Observatoire des sciences de l’Univers de La Réunion, nous a fait la visite.

Qu’est-ce qu’il y a vraiment dans les murs de ce grand bâtiment gris, dont on n’aperçoit de loin que les antennes perchées sur le toit ? Installé depuis plus de 12 ans au Maïdo, l’OPAR collecte une multitude de données sur la composition et l’évolution de l’atmosphère. « Nous, ce qui nous intéresse, ce sont les tendances longues. Le site du Maïdo, c’est un peu notre vaisseau amiral en matière d’instrumentation atmosphérique », explique Yann Hello.

Sur la terrasse extérieure du bâtiment, des antennes, capteurs et caméras sont disposés. Parmi eux, un long tuyau métallique que Yann Hello qualifie de « nez de l’Observatoire » aspire l’air et l’achemine vers une salle d’analyse.

Les radars du site envoient des ondes électromagnétiques pour obtenir des informations sur les éléments présents dans l’atmosphère. Cette technique est ancienne : les marins utilisaient déjà ce procédé pour se repérer et identifier les éléments autour d’eux en pleine navigation.

Parmi les instruments de l’Observatoire, il y a aussi les lasers LIDAR de classe 4. « La puissance optique de ce genre de laser, c’est entre 10 et 20 watts. Pour vous donner un élément de comparaison, un petit pointeur laser que vous utilisez pour faire une présentation, c’est 1 mW. Donc on a des puissances qui sont plus de 1 000 fois supérieures à celles d’un petit pointeur laser. » Ce LIDAR peut atteindre la stratosphère pour analyser l’ozone stratosphérique.

Pour en savoir plus, retrouvez l’intégralité du reportage sur la chaîne YouTube de Parallèle Sud.

Sarah Cortier

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A propos de l'auteur

Sarah Cortier

Journaliste, issue d’une formation de sciences politiques appliquées à la transition écologique et persuadée que le journalisme est un moyen de créer de nouveaux récits, Sarah a rejoint l'équipe de Parallèle Sud. Elle souhaite participer à ce travail journalistique engagé, et apporter de nouveaux regards sur le monde.

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