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Savage Mirror et Cappucci negro fusionnent rap, électro et beats urbain

Ce vendredi 17 octobre, le Bisik proposait un plateau Rap-Électro 100% urbain labellisé Hors-Série Electropicales qui a plongé le public dans une douce transe. Deux propositions artistiques singulières et complémentaires : la noirceur raffinée de Savage Mirror et l’énergie libre et inventive de Cappuccinegro. Des découvertes vibrantes !

Hip-Hop, Rap, Trap : Le Jukebox humain

C’est Cappuccinegro qui ouvre la soirée et donne le ton avec un DJ set aussi éclectique qu’inspiré : Abstract, hip-hop et grooves urbains s’entremêlent avec une fluidité déconcertante. Les basses lourdes vibrent dans les corps, les hochements de têtes se synchronisent et les mouvements de danses imitent les pulsations du beat.

Cappuccinegro joue avec les émotions comme avec ses machines : une montée de rap, un clin d’œil funk, une chute trap, un groove inattendu. Tout s’imbrique instinctivement, les références se croisent sans jamais s’annihiler : il improvise, rebondit et relance le rythme : on devient rapidement partie prenante du mix, le “Jukebox humain” porte bien son surnom !

Une performance vivante et généreuse qui fait du DJ un véritable conteur urbain.


Rap-Électro : on vit dans l’Air Du Temps

Après ce premier voyage, la scène s’assombrit pour un changement de plateau. Dans un éclair jaune, Savage Mirror surgit et déclenche une tempête sonore. Projet à la croisée du rap et de l’électro, Savage Mirror séduit par sa dualité.

Les rythmes deviennent plus nerveux, les textures plus électro, les textes s’affinent… les flashs de lumières découpent les silhouettes en mouvements frénétiques, happés par l’intensité du son et des vidéos qui envahissent la scène.

Le collectif mené par le rappeur Lokess et Syl Martin aux machines, s’amuse à brouiller les pistes, tantôt rap, tantôt électro, le duo dévoile un univers singulier, sombre et raffiné.

On se délecte des titres comme Dans Le Ciel, Fast Life, l’Air du Temps qui a démarré leur aventure ou encore En Cendres, leur dernier clip paru sur les réseaux, un morceau qui conjugue fragilité émotionnelle et raffinement sonore : un titre qui parle à ceux qui ont aimé, perdu, espéré et qui cherchent encore, dans les silences et les souvenirs, une forme de vérité : une esthétique intime et stylisée offerte comme une confession nocturne.

La soirée bascule dans une transe plus sauvage, plus électronique en fin de set comme une libération des esprits torturés, les corps s’abandonnent aux rythmes des machines ! Une soirée intense, surprenante et généreuse, qui confirme une fois encore le Bisik comme un lieu d’avant-garde, d’expérimentation, de liberté sonore.

Un immense merci à tous pour votre présence et votre curiosité.

Texte : Mickaël Nava

Photos : Iris Mardémoutou

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