Léger comme le vol d’une hirondelle et lourd comme le souvenir des ancêtres, Salangane invite à un voyage intérieur qui mêle poésie moderne et rythmes du maloya. A voir sur scène le 27 novembre au TPA.

Etrange instrument de musique que cette kora électro-acoustique. Ses notes s’élèvent sous les doigts de Stéphane Gaze, bientôt accompagnées de celles du piano de Cloé Rousselot. Sur son rouleur, Jérôme Chana appuie les basses profondément et s’ancre dans le sol. Entre ciel et terre, Salangane cultive les contradictions. A la fois poétique et traditionnel, tendre et fort en émotion, léger de ses voix féminines et lourd comme la résonance de la peau de boeuf, heureux comme l’hirondelle et grave des paroles qui rendent hommage aux proches trop tôt disparus. A l’écoute de ses chansons, on entend les sonorités de l’Afrique, on pense aussi à la morna de Cesaria Evora. Une sorte de nostalgie joyeuse qui nous enveloppe doucement.


