CANDIDATES, CANDIDATS…
Dans le cadre de la série « Candidates, candidats… », Thierry Robert a répondu pendant 1h25 aux questions d’Olivier Ceccaldi et Franck Cellier. « Saint-Leu est dans le gouffre, je viens redresser la barre », annonce-t-il.
Cet entretien est visible gratuitement sur notre page YouTube.
Pour résumer, Thierry Robert défend son bilan d’élu, dénonce une sanction d’inéligibilité « politique » et critique sévèrement la gestion actuelle de Saint-Leu. Il se positionne comme un centriste pragmatique, assumant des erreurs passées mais promettant un programme axé sur la jeunesse, les aînés et une relance économique locale, notamment via une monnaie communale. Il analyse enfin la montée du RN comme le symptôme de « l’échec des 70 dernières années » et refuse désormais de donner des consignes de vote à la présidentielle.
Mais le mieux c’est de tout écouter…
La rédaction de Parallèle Sud
L’entretien d’1 h 25 avec Thierry Robert retrace son parcours personnel, son ascension politique, sa chute brutale et son ambition affichée de reconquérir la mairie de Saint-Leu en 2026. Issu d’une famille très modeste, il rappelle avoir grandi avec « un papa qui ne sait pas lire et écrire », avant de devenir entrepreneur, puis de s’engager dans le monde associatif et enfin en politique, convaincu que « la revendication sans action » ne suffisait plus.
Il revient longuement sur sa sanction d’inéligibilité, qu’il considère comme « injuste » et « politique », tout en reconnaissant plusieurs erreurs, notamment sa candidature législative de 2017 ou ses déclarations publiques sur ses revenus, qui ont « déclenché les problèmes ». Il assume aussi une part d’erreurs de forme : « trop dur, trop frontal », tout en rejetant fermement l’image de harceleur liée au dossier prud’homal : « jamais eu de harcèlement », insiste-t-il.
Sur les questions sociales, il se positionne comme un centriste attaché à l’équilibre entre solidarité et dynamisme économique. Il estime que les violences intrafamiliales sont liées à « l’alcool, la drogue, la jalousie et le chômage », et appelle à « une éducation dès le plus jeune âge ». Il défend également une priorité locale dans l’attribution des logements sociaux afin d’éviter « les conflits de voisinage ».
La gestion actuelle de Saint-Leu est, selon lui, catastrophique : factures repoussées, trésorerie fragile, absence d’investissements. « On est dans le gouffre », affirme-t-il. En contraste, il décrit un programme articulé autour de la jeunesse, des aînés, de la proximité et d’une relance économique ambitieuse, incluant la création d’une monnaie locale, « le 4 sous », destinée à maintenir la richesse sur le territoire.
Enfin, il analyse la montée du RN comme un symptôme de l’« échec des 70 dernières années », et annonce qu’il ne donnera plus de consigne de vote pour la présidentielle. Centristes, Républicains, socialistes ou simples citoyens : il affirme vouloir rassembler « ceux qui veulent faire avancer Saint-Leu ».
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