LIBRE EXPRESSION POÉTIQUE
Dans la peau d’une maman
Il est doux et rassurant
Les nuits de bercer un bambin tout en fredonnant
Dans la peau d’une épouse
Qui a dit qu’en amour il faudrait toujours être jalouse ?
Qui me révélera le secret, l’absolue vérité
Le remède pour continuer d’aimer,
Alors que jamais les années ne ruineront ni l’amitié ni le respect
Dans la peau d’une amante
Faudra t’il toujours tout se dire
Où il y a-t-il des jours où il vaut mieux que tu me mentes ?
Yeux dans les yeux, ou dos à dos, entre soupires et sourires
Plages de silence le temps de savoir où la pente nous mène
Dans la peau d’une amie
Que me reste-t-il si tout s’enfuit ?
Si ni ma douleur ni mes rêves ni mes faiblesses
Ne trouvent de cachette même dans l’opacité de la nuit
Mon cœur survivra t’il en public le jour de la grand-messe
Dans la peau d’Amandine
Entre équilibriste et funambule
Il me faudrait toujours avancer sur la pointe des pieds ou à pas chassés telle une ballerine
Au fond d’une flute de champagne qui expire, heure après heure, une à une, toutes ses bulles
Dans la peau d’une salope
La vie et les jours défilent avec une douce insouciance, sans fils couru d’avance
Comme si à ma bouche on portait une clope
Qui me ferait penser à l’idée du désir comme à celle d’une égoïste chance
23/10/2012
Amandine Gravier
Poème écrit par Amandine Gravier, issu du recueil de poème « Naitre ».
native de Saint Denis de la Réunion en 1983, Amandine est la fille de Marie, Chantal Duchemann (famille Duchemann, Lorion et Mercier) et de Cyrille Jean-François Gravier (famille Gravier et Minatchy).
Après un baccalauréat littéraire, obtenu avec mention en 2001, elle entame des études de Lettres Modernes (un Deug) à l’Université de la Réunion. Après sa Licence en Science de l’Education (réussie en 2005 avec mention également) ; elle commence, la même année en septembre, un Master toujours en Science de l’Education à l’université de Bordeaux II Victor Segalen. Elle installe rue Saint James, en résidence étudiante, grâce sa bourse universitaire et en parallèle des « jobs » étudiants (en mairie, à la LMDE, à IPSOS, à Cdiscount, etc…).
Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.