COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Les 42 000 signataires du manifeste d’Oasis Réunion (à lire et signer sur https://oasisreunion.bio/manifeste) ainsi que de très nombreuses et nombreux Réunionnais, expriment de plus en plus leur choix légitime (car ce sont eux qui paient et qui mangent) pour une alimentation saine, sûre, en quantité suffisante et de bonne qualité nutritionnelle, accessible à toutes et tous, quelles que soient leurs ressources, via une SSAD (Sécurité Sociale de l’Alimentation Durable).
Ceci en vertu du droit humain à l’alimentation que devraient respecter les 193 pays de l’ONU (Organisation des Nations Unies) qui l’ont ratifié en 1948 en s’engageant à l’appliquer sur leurs territoires respectifs. L’« alimentation durable » est aussi l’aboutissement concret des états généraux de l’alimentation de juillet 2017.
Voici Les 3 piliers de l’« Alimentation Durable » qui impliquent désormais les pouvoirs publics, les centres d’enseignement et de formation, les collectivités territoriales (en particulier Conseil régional et Conseil départemental), les agriculteurs, les transformateurs, les distributeurs, et leurs organisations professionnelles, ainsi que, bien sûr, au premier chef, les citoyens consommateurs.
1. La production et les approvisionnements.
Choix de l’Agro-bio-écologie, excluant fertilisants pétrochimiques, pesticides et aliments OGM pour les animaux, en élevage extensif, en privilégiant des labels complémentaires à caractère socioculturel, tels que : Nature & Progrès, Bio Cohérence, Demeter, Bio Équitable en France, … et s’appuyant sur une revalorisation du métier d’Agriculteur avec notamment l’attribution d’un PSE (Paiement pour Services Environnementaux).
2. Les pratiques alimentaires écoresponsables.
Diversification des sources de protéines, intégration des légumes secs pour deux tiers de protéines végétales et diminution des protéines d’origine animale pour un tiers selon la recommandation du PNNS (Plan National Nutrition Santé) et de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ce qui était le cas à La Réunion il y a quelques décennies.
Respect de la saisonnalité et de la diversité des produits.
Favoriser la vente directe, les magasins de regroupement de paysans cultivateurs et transformateurs, les AMAP, les coopératives bio, et les circuits courts de proximité.
3. La lutte contre le gaspillage alimentaire. (environ 30 % globalement et jusqu’à 40/45 % en restauration collective scolaire).
Réduction drastique des pertes et du gaspillage à chaque étape de la chaîne alimentaire, du champ à l’assiette.
Valorisation des excédents et des déchets verts via compostage ou lombricompostage dans le respect de la Loi AGEC (Anti-Gaspillage pour une Economie Circulaire) applicable depuis le 01/01/2024.
Oasis Réunion
Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.