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Appel aux maires : La santé des enfants dès leur conception

LIBRE EXPRESSION

Par ce courrier, nous suggérons aux Communes de La Réunion d’inaugurer une politique non partisane, de promouvoir la santé des enfants – idéalement dès leur conception – en faisant appel aux Maires des Communes qui pourraient « montrer l’exemple ».


L’idée d’épigénétique  sous-tend l’approche suggérée. Elle sous-tend le développement de la vie des bébés à venir, a fortiori des enfants plus âgés. Cette dimension épigénétique s’avère être cette part de liberté qui nous différencie culturellement pour le meilleur comme malheureusement le pire, et nous voulons le meilleur pour nos enfants. Cette « liberté » en quelque sorte s’avère scientifiquement probante depuis peu en termes de décennies… Elle aurait pu donner lieu à des remaniements structurels tels qu’un ministère spécifique (voir le lien ci-dessous) et une organisation sociale en prolongement pour promouvoir ce qui s’avère essentiel : la santé des enfants. La société, avec trop souvent des débats politiques s’avérant stériles, apparaît sur ce plan comme paralysée.  

Ce courrier est adressé en premier lieu aux Maires de La Réunion. La pièce jointe ci-dessous ne nous rajeunit pas en annonçant ce qui aurait pu être les ferments d’une RÉVOLUTION culturelle. Mais promouvoir une « Révolution » coûte en changement d’habitudes… et de pensées. Et ces changements, nous pourrions les accompagner.

Avec la conception d’un enfant et a minima sa première année, les réalités épigénétiques sont continuellement mobilisées au point que l’on ne sait pas si telles ou telles réactivités du bébé à naître ou de l’enfant en bas âge sont innées ou acquises. Lorsqu’il y a un problème de développement, nous avons toujours l’alternative de consulter un médecin qui ne se risquera pas (assurément) à se prononcer sur des questions de mode de vie et / ou écologiques ou émotionnelles, de désir ou non de l’enfant ; ou encore sur l’hypothèse que la maman contrariée d’avoir été enceinte serait pressée de retrouver son travail et / ou son conjoint, ayant qui sait la nostalgie de « la femme au foyer » du siècle dernier ?

Chaque configuration psychosociologique et anthropologique (voire religieuse) étant spécifique, le médecin se gardera bien d’aborder toutes ces variables du désir d’enfant. Et ce n’est pas ce que la population attend de lui. 

L’approche faisant intervenir un psychologue induisant une approche individualisante aura aussi ses inconvénients, risquant l’arbitraire d’attendre ou de donner des conseils…

Et notre société « bienveillante » se sera bien gardé de populariser les découvertes épigénétiques scientifiquement démontrées et donc potentiellement RÉVOLUTIONNAIRES ! Peut-être aussi du fait que les communes ne savent pas comment procéder à leur niveau !?

Une alternative ? Nous aurons l’occasion de préciser l’éthique et la méthodologie de cette approche « alternative ». Avec le CEVOI et le CEVE, nous préconisons l’approche de groupes de jeunes parents animés par des PARENTS RELAIS CITOYENS (au début supervisés par nous). Ceci éviterait les risques de normalisation ou de jugement, en sollicitant une vieille méthode qui a fait ses preuves : la maïeutique de Socrate ! A une question d’un parent…répond une ou plusieurs autres questions. 

Des réponses singulières peuvent advenir lors du sommeil. Lorsque les parents se retrouvent, ils seraient émus en disant au groupe : « J’ai eu ma réponse cette nuit ! ». Oui, la nuit porte conseil ! Et cela est une grande découverte des capacités du cerveau à pré-élaborer des réponses, nouveautés des capacités cérébrales que nous devrons argumenter. Ce sont les travaux du neuroscientifique Francisco VARELA (1947-2001) qui permet l’opérationnalisation de cette approche. Le cerveau pré-élaborerait des alternatives,  la nuit lorsque nous dormons.

A partir de plusieurs communes, idéalement trois communes, à titre expérimental, les équipes partantes pourraient envisager des changements à venir, avec notre conseil à distance ou sur place, en réunissant, par exemple, des acteurs associatifs qui pourraient partager nos analyses. La démarche serait ensuite de solliciter la CAF974 pour prendre le relais de financements dans le cadre des REAAP (Réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents), dont la vocation est de soutenir les parentalités.

https://www.temoignages.re/chroniques/di-sak-na-pou-di/arguments-genetiques-en-faveur-d-un-ministere-liant-education-et-sante-de-l-enfant,64433

Frédéric Paulus, animateur du CEVOI à La Réunion, président du CEVE 5Centre d’Etuds du Vivant Europe) – Paris – Montpellier

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