Colette Turpin brode depuis 45 ans et perpétue ainsi la tradition de la broderie de Cilaos. Les jeunes de Bouillon d’Aventures l’ont rencontrée et se sont intéressés à son parcours, savoir-faire et à ses craintes de voir la broderie cilaosienne disparaitre.
L’article que vous allez lire s’inscrit dans une série de reportages réalisés par les jeunes du séjour de vacances Bouillon d’Aventures.
Dans la semaine du 20 au 24 octobre 2025, les adolescent·es, accompagnés par l’équipe de Parallèle Sud, se sont mis dans la peau de véritables journalistes. Pendant plusieurs jours, ils ont tendu leur micro à des hommes et des femmes de Cilaos, et leur ont demandé de raconter leur histoire, leur parcours, leur métier. Au total, les trente jeunes apprentis journalistes ont produit huit reportages vidéo à partir des interviews menées. Cette semaine leur a permis de découvrir le métier de journaliste et de s’approprier toutes les étapes de la création journalistique, en passant par la préparation des questions, l’exercice de l’interview, la captation vidéo et audio, le montage du reportage, et l’écriture des articles que vous allez lire.
Colette Turpin brode depuis 45 ans et nous explique en quoi consiste son métier. Depuis toute petite, elle pratique la broderie avec sa maman. Elle nous explique que la broderie de Cilaos consiste à enlever des fils de tissu et broder par dessus, ce qui est typique de Cilaos. Elle a d’ailleurs gagné le titre de Meilleur Ouvrier de France grâce à une broderie au motif de pâquerette. La broderie ne permet pas de gagner sa vie et à cause de cela, plus beaucoup de jeunes veulent en faire, ce qui l’attriste. Elle raconte qu’il y a une différence entre la broderie classique et celle de Cilaos concernant la technique mais aussi les motifs. « Pour faire de la broderie, il faut avoir envie et être passionné » explique Colette Turpin, elle qui a toujours été passionnée par la broderie depuis sa jeunesse.
Les jeunes de Bouillon d’Aventures
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