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Après le Répar’Mafate d’Ekopratik, il reste à évacuer les gros déchets et changer les habitudes

L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) prépare depuis un an et demi l’évacuation des encombrants et autres déchets potentiellement dangereux du cirque de Mafate. Pour la première fois, les éco-organismes (financés par les industriels) seront mis à contribution.

En organisant des ateliers de réparations dans Mafate, Ekopratik a illustré un phénomène inquiétant : l’accumulation des déchets de la société de consommation dans un cirque qu’on aurait pu croire préservé. A coups de centaines d’euros d’héliportages, machines à laver, télévisions, groupes électrogènes et autres centrales photovoltaïques ont débarqué dans les ilets. 

Les points de collecte risquent de provoquer un « appel d'air ». © Etienne Satre

Il a été plus facile de trouver l’argent pour faire venir ce matériel que de financer son évacuation. Et les réparations opérées par les bénévoles d’Ekopratik ne représentent qu’une infime partie de la solution. « C’est plus à mettre sur le compte de l’éducation populaire », relève Marie-Sophie Gerard, chargée de mission à l’Ademe pour Mafate : « Je coordonne la dynamique générale de la collecte à venir et des pistes de prévention et de gestion des déchets. » Depuis un an et demi, elle planche sur un plan global du traitement des déchets dans le cirque1 : réduire à la source, réparer, recycler… mais aussi évacuer. 

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A propos de l'auteur

Franck Cellier

Journaliste d’investigation, Franck Cellier a passé trente ans de sa carrière au Quotidien de la Réunion après un court passage au journal Témoignages à ses débuts. Ses reportages l’ont amené dans l’ensemble des îles de l’océan Indien ainsi que dans tous les recoins de La Réunion. Il porte un regard critique et pointu sur la politique et la société réunionnaise. Très attaché à la liberté d’expression et à l’indépendance, il entend défendre avec force ces valeurs au sein d’un média engagé et solidaire, Parallèle Sud.

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