Le devenir des restes humains dormant dans les réserves des musées, de Paris à Saint-Denis de La Réunion, est au cœur de la mission de Klara Boyer-Rossol. L’historienne, qui a découvert des crânes d’esclaves réunionnais au musée de l’Homme, participe à « l’écriture d’une forme de réparation ».
Les crânes d’esclaves prélevés sans consentement en 1840 à La Réunion, puis mal inscrits dans les collections du musée de l’Homme à Paris, seront-ils prêtés comme des objets au musée de Villèle ? Et comment le Muséum d’histoire naturelle de Saint-Denis va-t-il traiter les crânes, les fœtus et la momie qui dorment dans ses réserves ?
L’IRD (Institut de recherche pour le développement) a confié la question « de la restitution des collections provenant de l'océan Indien occidental » à Klara Boyer-Rossol. Elle devient ainsi l’une des clés de ces questions éthiques d’actualité. Elle est en contact avec le Département, gestionnaire de Villèle et du Muséum, mais le dossier n’est qu’entrouvert…


