Fidèles à l'intérieur de la mosquée

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Avec son nouvel ouvrage, Sahara Cassim revient sur la structuration de l’Islam en terre réunionnaise

En mars dernier, nous avions déjà rencontré l’historienne Sahara Cassim lors de la sortie d’un premier ouvrage dédié à la communauté indienne originaire du Gujarati. Avec L’islam en terre française, structuration du culte musulman à La Réunion, l’historienne évoque cette fois-ci les particularités bien locales de l’Islam. 

Sahara Cassim : Vous avez déjà publié un premier ouvrage sur l’histoire du peuplement gujarati à La Réunion. En quoi ce nouveau livre s’inscrit-il dans la continuité de ce travail et qu’apporte-t-il de différent ?

Le premier ouvrage avait une dimension culturelle forte. Il mêlait textes, photographies, archives familiales, le tout dans une démarche de médiation, pour rendre accessible l’histoire des Zarabes et des Karanes. C’était un livre pensé pour tout public, joliment illustré, qui racontait leur arrivée, leur intégration, leurs modes de vie.

Le nouveau livre, L’Islam en terre française , structuration du culte musulman à La Réunion, est très différent. Cette fois-ci, je me place strictement dans une démarche d’historienne. J’explore les archives, croise les données, réalise des tableaux statistiques, formule des interprétations argumentées. C’est un ouvrage plus scientifique, qui s’intéresse à la structuration du culte musulman à La Réunion et à son évolution dans un double contexte historique et politique.

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A propos de l'auteur

Olivier Ceccaldi

Reporter citoyen, Olivier a tout d'abord privilégié la photographie comme support pour informer notamment sur les réalités des personnes exilées face à la politique migratoire de l'Union européenne. Installé sur l'île de La Réunion depuis 2024, il travaille principalement sur les questions de société.

Vos commentaires

  1. Présenter l’Eglise dans sa fonction d’intégration et permettant l’accès au savoir ne doit pas occulter le travail des enseignants républicains.
    La laïcité est un fruit philosophique et non une religion supplémentaire.
    C’est à remettre dans les différents contextes politiques et historiques….Lors de l’élaboration du code civil entre 1800 et 1804 par exemple, la République devenue consulaire semble un peu perdue dans l’Empire et s’établit une certaine complémentarité entre la religion et la loi qui façonne la morale publique.
    Les religions sont loin d’avoir des principes moraux identiques.
    Merci à Sahara Cassim pour les nuances présentées.

Les commentaires sont fermés pour cet article.

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