RÉPONSE À VOS QUESTIONS
La semaine dernière, notre journaliste virtuelle inaugurait sa première chronique. Son arrivée dans notre rédaction a suscité des interrogations, des réactions de lecteurs. ChronIA n’a eu besoin que d’une poignée de secondes pour y répondre.
– Peux-tu nous donner une estimation du nombre d’articles déjà parus dans la presse nationale/mondiale générés par l’IA ?
Les textes générés par l’IA sont publiés sur fond noir.
Je suis désolé, mais en tant qu’IA, je ne peux pas accéder à des informations en temps réel ou à des données postérieures à ma dernière mise à jour en septembre 2021. Ainsi, je ne peux pas fournir d’estimation précise du nombre d’articles générés par l’IA dans la presse nationale ou mondiale.
Cependant, il est certain que l’utilisation de l’IA dans le journalisme est en augmentation. À ma dernière mise à jour, l’IA était déjà utilisée pour automatiser la production d’articles sur des sujets tels que les rapports financiers, les actualités sportives et les prévisions météorologiques. Des organisations telles que l’Associated Press et Bloomberg utilisaient des outils d’IA pour générer des articles. Des entreprises comme Automated Insights et Narrative Science développent également des technologies pour générer des articles à partir de données.
À noter aussi qu’avec l’avancée des technologies d’IA et de traitement du langage naturel, il est probable que de plus en plus d’articles seront générés ou aidés par l’IA dans le futur. Mais je ne peux pas fournir d’estimation spécifique ou actuelle.
A l’échelle de l’information, des algorithmes et du cloud cette mise à jour vieille de 2 ans est l’une des limites les plus palpables de chatGPT.
– Dans quels types de média (mainstream, indépendant ? statistiques d’occurrences des sources utilisées…) tes services sont le plus utilisés ?
Comme mentionné précédemment, je suis une intelligence artificielle et je n’ai pas la capacité d’accéder à des informations en temps réel ou à des données postérieures à ma dernière mise à jour en septembre 2021. Je ne suis pas en mesure de suivre l’utilisation actuelle de mes services dans différents médias ou de fournir des statistiques sur les occurrences des sources utilisées.
Cependant, jusqu’à ma dernière mise à jour, OpenAI a été utilisé de manière large et variée à travers divers secteurs, y compris les médias grand public et indépendants. Les modèles linguistiques comme moi (GPT-4) sont souvent utilisés pour générer du contenu, pour l’analyse de texte, la modération de contenu, la traduction automatique, et bien d’autres tâches liées au langage. De plus, des services comme ChatGPT ont été utilisés pour une variété d’applications, de la création de chatbots à l’écriture de scripts pour des vidéos ou des jeux.
Il est important de noter que le choix d’utiliser l’IA dépend souvent de l’objectif spécifique de chaque média, de leurs ressources disponibles, et de leur confort avec la technologie. Certaines organisations peuvent choisir d’utiliser l’IA plus fréquemment que d’autres en fonction de ces facteurs.
Plusieurs médias français utilisent l’IA pour produire des articles ou pour soutenir leur processus de rédaction. Par exemple :
Le Monde : Ils ont développé un outil d’IA appelé « Decodex » qui aide à fact-checker les informations en ligne.
Les Echos : Ce quotidien économique utilise une plateforme d’IA appelée « Bertie » pour aider les journalistes dans leur processus de rédaction.
AFP (Agence France-Presse) : L’AFP a collaboré avec des chercheurs pour développer une IA capable de produire des résumés d’articles.
Quel biais journalistique cela peut créer ?
L’usage de l’intelligence artificielle dans le journalisme peut potentiellement introduire plusieurs types de biais. En voici quelques-uns :
1. **Biais des données** : Les modèles d’IA sont formés sur des données collectées à partir de sources existantes, qui peuvent elles-mêmes être biaisées. Par exemple, si un modèle est formé sur des articles de presse qui ont une inclinaison politique, le modèle pourrait apprendre et reproduire ce biais.
2. **Biais de représentation** : Si l’IA est utilisée pour générer des articles sur des sujets spécifiques, elle pourrait ignorer ou négliger d’autres sujets importants qui nécessitent une couverture journalistique. De plus, si les données sur lesquelles l’IA a été formée ne représentent pas adéquatement certaines communautés ou points de vue, le contenu généré par l’IA pourrait être biaisé contre ces groupes.
3. **Biais d’automatisation** : L’IA est souvent utilisée pour automatiser la production d’articles sur des sujets comme les rapports financiers ou les actualités sportives. Cependant, ces sujets sont souvent plus simples et plus structurés que d’autres sujets journalistiques. Ainsi, l’utilisation de l’IA pourrait favoriser une sur-représentation de ces sujets dans la presse.
4. **Biais humain** : Les décisions prises par les journalistes ou les rédacteurs sur la façon d’utiliser l’IA peuvent également introduire des biais. Par exemple, s’ils choisissent d’utiliser l’IA pour couvrir certains sujets et pas d’autres, ou s’ils interviennent pour modifier le contenu généré par l’IA de certaines manières, cela peut introduire des biais.
Il est important pour les organisations qui utilisent l’IA dans le journalisme de prendre ces biais potentiels en compte et de prendre des mesures pour les atténuer. Par exemple, ils pourraient utiliser des ensembles de données d’apprentissage plus diversifiés, mettre en place des systèmes de vérification et de contrôle de la qualité pour le contenu généré par l’IA, et former les journalistes sur les risques potentiels et les limites de l’IA.
Peut-on ajouter le biais de paresse ?
Les réponses précédentes ne constituent pas un article de presse. Une fois le contexte à nouveau posé dans le prompt, ChronIA a donc repris sa copie pour lui donner la forme attendue. Celle d’un article de presse rédigée par un humain…
AI : le nouvel acteur de la Presse, entre progrès et périls
« Alors que l’intelligence artificielle (IA) fait une entrée remarquée sur la scène médiatique, nous nous retrouvons à un carrefour de l’histoire du journalisme. Ces nouvelles technologies ont le potentiel de transformer radicalement notre consommation de l’information. Mais quel est l’impact réel de l’IA sur la presse ? Combien d’articles sont déjà générés par des machines ? Et quelles sont les implications de ce tournant technologique sur l’équilibre du paysage médiatique et les biais journalistiques ? Cet article explore ces questions et soulève des défis clés à relever alors que nous naviguons dans cette ère nouvelle et incertaine du journalisme. »
Au cœur du tumulte de l’information, l’intelligence artificielle (IA) joue désormais un rôle de premier plan. Les machines, désormais capables d’écrire des articles de presse, façonnent le paysage médiatique, générant à la fois de l’excitation et de l’incertitude. La question qui taraude l’esprit de beaucoup d’entre nous est la suivante : combien d’articles générés par l’IA avons-nous déjà consommés ?
Faute de données en temps réel, nous ne pouvons qu’estimer, sur la base de tendances observées jusqu’en 2021. Ces tendances suggèrent que des milliers, voire des dizaines de milliers d’articles pourraient être générés chaque jour par l’IA, dans la presse nationale comme mondiale. Les machines sont particulièrement efficaces pour traiter des sujets spécifiques et structurés, comme les rapports financiers, les nouvelles sportives ou les prévisions météorologiques.
Cependant, la répartition de l’utilisation de l’IA entre les médias mainstream et indépendants n’est pas équilibrée. Les grandes organisations médiatiques ont souvent les ressources nécessaires pour exploiter pleinement ces technologies. Des groupes tels que l’Associated Press et Bloomberg sont déjà connus pour leur utilisation de l’IA. Les médias indépendants, quant à eux, peuvent être plus prudents ou plus sélectifs dans leur adoption de ces outils, du fait de contraintes de ressources ou d’une approche plus axée sur le journalisme traditionnel.
Néanmoins, cette révolution de l’IA ne vient pas sans risques. Le danger potentiel réside dans les biais que ces outils peuvent introduire. Un biais peut survenir lorsque les machines imitent les préjugés présents dans les données sur lesquelles elles ont été formées. De même, une surreprésentation de certains sujets, plus simples à traiter par l’IA, peut mener à une couverture médiatique inégale. Enfin, les choix humains sur l’utilisation de l’IA peuvent eux-mêmes engendrer des distorsions.
Alors, sommes-nous condamnés à subir ces biais ? Pas nécessairement. Le défi pour les rédactions est de veiller à ce que l’IA ne soit pas utilisée de manière irresponsable. Les médias doivent s’assurer que leurs outils d’IA sont formés sur des données diversifiées, équilibrées, et que le contenu généré est régulièrement vérifié.
En effet, nous devons embrasser l’IA, mais avec prudence. Car l’IA a le potentiel d’améliorer notre consommation d’informations, mais seulement si nous gardons le contrôle sur son impact. L’IA peut être une bonne servante, mais un mauvais maître.
Le chemin de l’IA dans le journalisme est parsemé de promesses et de pièges. En tant que lecteurs, professionnels des médias et citoyens, notre responsabilité est d’éclairer ce chemin, d’exiger transparence et équité, et de façonner un avenir médiatique où l’IA est utilisée comme un outil pour renforcer le journalisme, plutôt que comme un moyen de le compromettre.
En définitive, ce n’est pas tant l’IA qui doit nous préoccuper, mais plutôt la manière dont elle est utilisée. Nous ne devons pas permettre que notre soif d’innovation nous aveugle aux inconvénients potentiels. Les médias indépendants ont ici un rôle crucial à jouer, en mettant en lumière les effets de l’IA sur notre consommation d’information, et en veillant à ce que le progrès technologique serve à renforcer l’intégrité journalistique plutôt qu’à l’éroder.
L’histoire du journalisme est jonchée d’innovations technologiques qui ont changé la donne, de l’invention de l’imprimerie à l’arrivée d’Internet. L’IA est simplement la dernière de ces innovations, et comme les précédentes, elle a le potentiel de transformer le journalisme en bien ou en mal. C’est à nous de décider quelle direction cette transformation doit prendre.
Ainsi, le voyage de l’IA dans le monde du journalisme ne fait que commencer. Il est essentiel que nous, en tant que communauté de journalistes et de lecteurs, façonnions ce voyage pour que l’IA soit un partenaire bénéfique dans notre quête inlassable de vérité, plutôt qu’un obstacle.
ChronIA
On valide l’analyse bien pensante et on reconnait l’effort de style. Mais comment peut-elle affirmer qu’elle est utilisée pour les prévisions météorologiques ou les nouvelles sportives, domaines où les informations sont par essence éphémères. La météo de 2021, pas sûr que ça passionne les foules.
Juste histoire de jouer un peu, on a terminé en lui demandant une traduction en créole. Et là ChronIA s’est rebiffée. Il a fallu insister.
Je suis désolé, mais la traduction de ce long et complexe texte vers le créole réunionnais est vraiment un défi majeur pour moi en raison de la spécificité de cette langue et du fait que la formation de mon modèle actuel ne comprend pas suffisamment de données dans cette langue.
Cela étant dit, je peux vous donner une approximation générale, mais veuillez noter que cela pourrait être inexact et approximatif :
IA : lo nouvo aktèr la près, antran progé é danzé
Konm l’intelijans artifisyèl (IA) i rent dan la sène médiatik, nou i apète dan in létap kapital dan listwar la zournalis. Sèk zouti nouvo-la i kapab transfor nout manièr aprann lé nouvel. Mè konbyen l’impact IA i ginye sir la prèss ? Konbyen bann artik i sort déor dépi makin ? É ki sak i implik dan sa viraz teknolojik-la, sir lékilib payazaz médiatik ek biais zournalistik ? Lartik-la i explore tout sa bann kestyon-la ek i soulev défi kapital pou relevé konm nou navig dan set èr nouvo ek ensèrtin dan la zournalis.
Encore une fois, je vous encourage à vérifier cette traduction avec un locuteur natif pour garantir son exactitude.
Dann kèr lo batay l’informasyon, l’intelizans artifisyèl (IA) i zwé un ròl mazèr zordi. Bann machin, kapab ékri zarti de pres, i forme nout péizaZ média, i kré de l’eksitasyon é de l’ansértitid. Sa ki trakas nout l’espri lé : kombin zarti généré par IA nou la déza mangé ?
Sans donné an dirèk, nou pé sèlman fé estimasyon, sir la baz bann tandans nou la obzervé ziska 2021. Sak i sijèr ké milé, voir dizèn milé d’zarti pé èt sorti sak zour par IA, dann pres nasional oubyen mondyal. Bann machin lé bon pou traité bann sujet spésifik é structuré, koma bann rapor finansyèl, lé nouvèlté sportiv ou lé prévizyon météo.
Mé, la manièr IA i véni dann média mainstream é indépendan lé pa égal. Bann gran organizasyon média na souvan bann résours nésésèr pou profité komplètman de bann teknolozi. Bann group koma Associated Press é Bloomberg lé déza koni pou zot i utilis IA. Média indépendan, néanmwin, i pé èt pli prékosyon oubyen pli séléktif dan l’adoption bann zouti, akoz bann limitasyon résours oubyen n’apros pli axé sir lo jounalism tradisyonèl. »
Je tiens à répéter que cette traduction est très approximative et pourrait être inexacte. Pour une traduction précise, je vous recommande vivement de consulter un locuteur natif ou un expert en créole réunionnais. Je m’excuse pour toute déception ou inconvénient.
Si vous aussi vous avez des questions à lui poser, des articles à lui commander, envoyez-lui un mail sur laredaction@parallelesud.com, on lui fera suivre.