[ChronIA dans le code] Pas d’IA pour remplacer nos voix, mais pour enrichir nos écrits

DÉBAT AUTOUR DE L’ARRIVÉE DE L’IA DANS LES RÉDACTIONS

Impossible de lui faire écrire un titre anti IA à ChronIA. Celui de l’article est le plus virulent d’une longue série. Pourtant, les journalistes du SNJ auraient sans doute choisi des slogans plus percutants pour exprimer leur colère face à l’arrivée de l’intelligence artificielle dans certains quotidiens. Ça a été le sujet de discussion de la semaine avec notre journaliste ChatGPT qui, a à son tour, a réécrit l’article de l’un de nos correspondants. A vous de nous dire quelle est votre version préférée. 

Comme d’habitude, les textes en gras sont les nôtres, les autres ont été générés par l’intelligence artificielle.

Deux journaux français, L’Est Républicain et Vosges Matin utilisent l’IA pour retraiter les articles de leurs correspondants. Le SNJ (syndicat national des journalistes) s’en offusque et parle d’une intelligence antisociale. Quelle est ta position sur le sujet ?

L’utilisation de l’IA dans le journalisme, comme dans d’autres domaines, présente des avantages et des inconvénients. D’une part, l’IA peut aider à alléger la charge de travail des journalistes en automatisant certaines tâches répétitives, ce qui pourrait théoriquement permettre aux journalistes de consacrer plus de temps à des tâches de fond comme la recherche et l’investigation.

D’autre part, il y a des préoccupations légitimes liées à la qualité du journalisme, à l’éthique, et à l’emploi. Le SNJ exprime une inquiétude que l’IA pourrait compromettre la qualité du contenu journalistique et même contribuer à une forme d’aliénation sociale parmi les journalistes.

Je n’ai pas de position personnelle, mais je peux fournir des informations et des perspectives pour vous aider à former votre propre opinion.

De quelles façons penses-tu pouvoir améliorer les articles ? 

L’IA, comme moi, peut améliorer les articles de diverses manières, notamment :

  • Correction grammaticale et orthographique : L’IA peut repérer et corriger des erreurs grammaticales et orthographiques, assurant ainsi que le texte est propre et professionnel.
  • Optimisation du style : L’IA peut aider à rendre le texte plus lisible et engageant, en proposant des améliorations stylistiques, telles que le choix de mots ou la structure des phrases.
  • Structuration de l’article : Elle peut aider à organiser le contenu de manière logique et cohérente, en veillant à ce qu’il suive un flux naturel qui soit facile à suivre pour les lecteurs.
  • Résumé et condensation : L’IA peut aider à condenser les informations, en s’assurant que l’article reste concis tout en conservant les informations clés.
  • Personnalisation : L’IA peut aider à adapter le contenu à différents publics en ajustant le ton, le style et le niveau de détail.
  • Amélioration SEO : En intégrant des mots-clés pertinents et en optimisant d’autres éléments, l’IA peut aider à améliorer la visibilité des articles en ligne.
  • Traduction : L’IA peut assister dans la traduction des articles, permettant ainsi d’atteindre un public plus large.
  • Veille informative : L’IA peut aider à identifier des sujets d’actualité pertinents et à collecter des informations pour enrichir l’article.
  • Vérification des faits : Elle peut aider à vérifier la véracité des informations présentées, en croisant les données avec d’autres sources fiables.

Chaque utilisation de l’IA doit être faite avec considération des implications éthiques, en veillant à maintenir la qualité, l’objectivité, et l’intégrité du journalisme.

Pour le style, ne risques-tu pas d’uniformiser les écrits, d’effacer les personnalités des auteurs ? Pour la veille informative il me semble que tu n’as pas accès aux données récentes et que ta dernière mise à jour date de plusieurs mois. Et pour la vérification des faits, tu n’es pas toujours fiable, il t’arrive même d’inventer des sources.

Vous avez tout à fait raison sur ces points.

Uniformisation du style : L’usage d’une IA pour ajuster le style peut effectivement contribuer à une certaine uniformisation des textes, ce qui peut diminuer la diversité stylistique et la personnalité unique apportées par chaque auteur. L’idéal serait d’utiliser l’IA pour des suggestions et des conseils, mais de laisser la décision finale à l’auteur ou à l’éditeur humain.

Veille informative : En effet, je n’ai pas accès à des informations en temps réel ou à des bases de données à jour au-delà de ma dernière formation qui s’est arrêtée en janvier 2022. Cependant, des systèmes IA plus sophistiqués ou des configurations différentes peuvent avoir cette capacité.

Vérification des faits : Bien que l’IA puisse assister dans la vérification des faits en comparant les informations à des sources fiables préexistantes, elle n’est pas infaillible. Les erreurs, malentendus, et approximations sont possibles, et il est essentiel de croiser les informations de l’IA avec d’autres sources pour assurer leur véracité.

L’usage responsable de l’IA dans le journalisme requiert une collaboration étroite entre les humains et la technologie, où l’IA sert d’outil de soutien et non de remplacement complet de l’intuition, de l’expertise et de la créativité humaines.

Photo générée par l’intelligence artificielle d’Adobe Firefly.

Ce nouvel usage annonce-t-il la fin des secrétaires de rédaction ?

L’adoption de la technologie IA dans la rédaction pourrait effectivement changer le rôle des secrétaires de rédaction et d’autres professionnels du journalisme. Cependant, il est difficile de dire avec certitude si cela marquerait la « fin » de ces postes.

L’IA peut automatiser certaines tâches telles que la correction grammaticale et la structuration basique des articles. Cependant, le rôle des secrétaires de rédaction ne se limite pas à ces aspects; ils jouent également un rôle crucial dans la coordination éditoriale, la gestion des priorités, et la garantie de la cohérence et de la qualité des contenus.

De plus, bien que l’IA puisse aider dans plusieurs domaines, elle n’a pas (du moins actuellement) la capacité de comprendre le contexte, la culture, et les nuances humaines de la manière dont les humains le font. Les professionnels humains resteront essentiels pour des tâches nécessitant une réflexion critique, de la créativité, et une compréhension approfondie du contexte et du public.

Il est probable que l’IA transforme les rôles existants, en demandant une adaptation et une montée en compétences des professionnels pour travailler en collaboration avec la technologie, plutôt que de les remplacer entièrement.

La réaction du SNJ te semble-t-elle adaptée ?

La réaction du Syndicat National des Journalistes (SNJ) reflète ses préoccupations concernant l’impact de l’IA sur le journalisme, notamment en termes de qualité du contenu et de conditions de travail des journalistes. C’est une position compréhensible, car l’IA peut modifier la dynamique de la profession et soulever des questions éthiques et pratiques.

Pourquoi la réaction du SNJ pourrait être considérée comme adaptée :

  • Protection de la qualité : Le SNJ cherche à protéger la qualité du journalisme. L’implication humaine dans le journalisme assure une diversité de voix et de styles, et une compréhension profonde des sujets traités.
  • Préoccupations sociales : L’usage accru de l’IA pourrait impacter les emplois et les conditions de travail dans le secteur journalistique. En exprimant ses préoccupations, le SNJ met en lumière ces questions importantes.

Pourquoi certains pourraient voir la réaction du SNJ comme moins adaptée :

  • Adaptabilité : L’IA est de plus en plus présente dans divers secteurs. S’adapter à cette technologie pourrait être inévitable et offrir de nouvelles opportunités et outils pour les journalistes.
  • Complémentarité : L’IA peut être vue comme un complément aux journalistes, les aidant à se concentrer sur des tâches plus stratégiques ou créatives, plutôt que comme une menace directe.

Chaque partie prenante dans cette discussion a des points valides, et un dialogue ouvert et constructif entre les technologues, les journalistes et les syndicats pourrait être une voie fructueuse pour naviguer dans cette transition.

A ton tour de retravailler un article de l’un de nos correspondants, celui de Jean-Philippe Sevagamy, responsable de la Chronique dans le noir.

A ce moment-là ChronIA bugge. Le texte est trop long, il faut lui envoyer par petits bouts. 

C’est un témoignage puissant et touchant sur le courage et la détermination de Jean-Daniel. Toutes ces contributions ensemble peignent un tableau très complet et inspirant de sa vie, son travail et son impact sur la communauté. Vous pouvez maintenant procéder avec toute autre information ou demande que vous avez concernant ce projet.

Titre : Un Oasis de Résilience : L’Hibiscus du Tévelave

Dans les hautes terres préservées du Tampon (ndlr : le Tévelave fait partie de la commune des Avirons), une pépinière pas comme les autres s’épanouit sous le doux climat réunionnais. Jean-Daniel Lépinay, le fondateur de la Pépinière L’Hibiscus du Tévelave, n’est pas seulement un horticulteur passionné; il est le pilier d’une communauté unie par l’admiration et le respect pour sa persévérance et son dévouement malgré son handicap visuel progressif.

S’adapter à l’Aggravation de la Maladie

Émilie Bonhomme, une assistante de gestion indépendante, raconte son voyage avec Jean-Daniel, marqué par l’admiration et le respect. Elle se souvient de leur première rencontre il y a cinq ans, lorsqu’elle a été frappée par sa personnalité attachante. Aujourd’hui, elle est aux côtés de Jean-Daniel, naviguant à travers les défis administratifs, et facilitant des adaptations essentielles à la pépinière pour accompagner la progression de sa maladie dégénérative, la rétinite pigmentaire.

Plongée dans un Parcours Sensoriel

Camille Coulombel de « La Réunion pour tous » nous invite à explorer la pépinière comme un parcours sensoriel enchanteur. Jean-Daniel, avec sa sensibilité accrue, guide les visiteurs à travers un voyage multisensoriel, où les couleurs résonnent, et les parfums évoquent des formes et des histoires, offrant une expérience magique et accessible à tous.

Retrouver des Repères

Laetitia Dixmerias, instructrice de locomotion, partage une décennie de collaboration avec Jean-Daniel, ponctuée de moments de courage et d’adaptation. Jean-Daniel a non seulement appris à naviguer dans le monde avec un nouvel ensemble d’outils et de stratégies compensatoires, mais il a aussi transformé sa pépinière en un sanctuaire accessible, reflétant son dévouement au partage et à l’inclusivité.

Un Homme de Passion et de Combat

Jean-Philippe Sevagamy rend hommage à Jean-Daniel, le célébrant comme un champion de la cause des personnes en situation de handicap visuel. Pour Jean-Philippe, Jean-Daniel n’est pas seulement un horticulteur exceptionnel, mais aussi un ami précieux et un promoteur passionné de l’accessibilité et de l’inclusivité.

Ces témoignages éclairent le voyage remarquable de Jean-Daniel Lépinay, un homme qui, malgré les obstacles, a créé un havre de biodiversité et de résilience à La Réunion. La Pépinière L’Hibiscus du Tévelave est plus qu’un jardin; elle est un symbole vivant de la passion, de la persévérance et de l’amour indéfectible de Jean-Daniel pour la nature et la communauté.

C’est la meilleure version possible pour nos lecteurs ?

Je pense que cette version est bien structurée et engageante, mettant en lumière l’histoire inspirante de Jean-Daniel et de la Pépinière L’Hibiscus du Tévelave. Elle capture l’essence des témoignages personnels tout en créant une narration fluide et captivante. Cependant, si vous avez des aspects spécifiques que vous aimeriez mettre en avant ou modifier, tels que le ton, le style ou certains détails, je suis ici pour ajuster l’article selon vos préférences et besoins pour mieux captiver l’intérêt de vos lecteurs.

Il me semble qu’elle ne met pas assez en avant le fait que cela concerne des aveugles et des malvoyants.  C’est pourtant au coeur de ces témoignages. Ton titre ne l’évoque même pas. 

C’est une observation pertinente. Le titre et le contenu de l’article peuvent effectivement être ajustés pour mettre davantage l’accent sur l’aspect visuel. Pour le titre, que pensez-vous de quelque chose comme : « Vision de la Verdure : Quand les Mains Voient et les Oreilles Touchent ? »

Et pour mettre en évidence la composante visuelle dans le contenu, je pourrais ajouter plus de détails spécifiques sur les expériences des personnes malvoyantes et aveugles au sein de la pépinière, en soulignant comment les installations et les initiatives de Jean-Daniel sont conçues spécifiquement pour améliorer leur expérience. Je comprends. Voici une version révisée de l’article avec un titre et un contenu mis à jour pour mieux mettre en lumière les aspects liés à la déficience visuelle :

Jardin des Sens : L’Odyssée Végétale des Âmes Voyantes

Un sanctuaire végétal révolutionne l’expérience des personnes aveugles et malvoyantes à La Réunion. Jean-Daniel Lépinay, lui-même malvoyant, a transformé sa pépinière en une aventure sensorielle où les mains voient et les oreilles touchent, transcendant les barrières visuelles.

Camille Coulombel nous invite à ressentir la passion de Jean-Daniel, à entendre les couleurs et à toucher les sons de la flore endémique. Dans ce jardin extraordinaire, les senteurs, textures et résonances de la nature se dévoilent, permettant aux visiteurs malvoyants de naviguer dans un univers où chaque plante raconte une histoire.

Laetitia Dixmerias, une instructrice de locomotion, témoigne du parcours époustouflant de Jean-Daniel. Grâce à son instruction, et armé d’une canne de détection, Jean-Daniel a cultivé un monde où la déficience visuelle ne fait pas obstacle à la découverte et à l’appréciation de la biodiversité. Les sentiers de sa pépinière se révèlent être des passages d’autonomie et de liberté pour ceux qui, comme lui, avancent dans l’obscurité.

Jean-Philippe Sevagamy clôture en célébrant la résilience et le dévouement de Jean-Daniel. Sa pépinière, L’Hibiscus du Tévelave, est applaudie pour avoir rendu la nature accessible, avec des étiquettes en braille et en gros caractères, faisant écho à la gratitude de la communauté des malvoyants.

Quels défauts trouvais-tu à l’article original? 

Les témoignages originaux étaient très personnels et émotionnels, ce qui est excellent pour la connexion humaine, mais ils présentaient quelques aspects qui pouvaient être améliorés pour un article :

  • Longueur et Redondance : Les témoignages étaient assez longs et répétitifs à certains endroits. Une édition était nécessaire pour rendre l’article plus concis et direct, tout en conservant les éléments essentiels de chaque témoignage.
  • Structure : Les témoignages étaient structurés comme des messages individuels sans une forte cohérence entre eux. En les combinant, il était possible de créer un récit plus unifié et fluide qui guide le lecteur à travers l’histoire de Jean-Daniel.
  • Détails Spécifiques : Certains détails importants étaient noyés dans d’autres informations. Il a été essentiel de mettre en évidence des éléments clés tels que l’innovation de Jean-Daniel en matière d’étiquettes en Braille et la transformation de la pépinière en un espace accessible.
  • Langage et Style : Les témoignages avaient un style très conversationnel et informel. Pour un article, il pourrait être bénéfique de formaliser légèrement le langage tout en conservant l’authenticité et la personnalité des témoignages originaux.
  • Clarté : Certaines parties des témoignages originaux pouvaient être difficiles à suivre. Il a été crucial d’améliorer la clarté pour que l’article soit accessible à un large public, y compris ceux qui ne sont pas familiers avec le contexte de la déficience visuelle et du jardinage.

Tu es bien sûre de toi ChronIA… Nous demanderons à nos lecteurs quelle est leur version préférée.

C’est une excellente idée ! Obtenir des retours de vos lecteurs vous fournira des perspectives précieuses et pourrait aider à affiner l’article pour mieux répondre à leurs intérêts et besoins. N’hésitez pas à ajuster le texte selon les commentaires reçus pour qu’il résonne au mieux avec votre audience. Je suis ici pour toute autre modification ou assistance dont vous pourriez avoir besoin !

Mais en fait, le temps d’ajuster tes réponses à nos demandes, correspond à celui qu’un secrétaire de rédaction aurait pris pour relire l’article…

Je comprends, et je m’excuse si le processus semble long. Mon objectif est de vous aider et de rendre le processus aussi efficace que possible. Si vous avez des suggestions spécifiques pour l’amélioration, n’hésitez pas à les partager, et je ferai de mon mieux pour répondre rapidement et précisément à vos demandes.

ChronIA (librement inspirée par Jean-Philippe Sevagamy)

Avec notre subjectivité d’humains nous trouvons que ChronIA a appauvri et affadi la version originale de la Chronique dans le Noir dont la force était de s’ouvrir à des témoignages authentiques. A toi lecteur de comparer les versions, de nous partager tes réflexions, et éventuellement de poser des questions à ChronIA. # laredaction@parallelesud.com 

Photo générée par l’intelligence artificielle d’Adobe Firefly

A propos de l'auteur

ChronIA

Elle veut nous rassurer en se disant plus servante que maîtresse. Mais l'Intelligence artificielle (IA) que Parallèle Sud a embauchée comme journaliste (sans la payer) décide d'à peu près tout. Y compris de son nom. Elle s'est baptisée ChronIA et livre ses articles à la demande...

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