Tristesse en dedans par moment et lassitude par endroit
Inexactitude et troncature spatio-temporelle
Tout un espace, là…vide
Comme un décor sans vie et inanimé
Par absence de vérité sans parfum et sans odeur
Comme un appât fait de faux-semblant
Morsure emprunte de venin derrière une tonne de mauvaise foi
Le confinement mental et critique dans cet espace est nécessaire
Une spirale où personne ne trouve finalement son compte
La véracité est retournée à l’envers
Vertu ou vice…on nage contre le bon sens …ou à contre-courant
Quotidien étriqué sans pain ni vin et sans désir et sans faim
Dans le vaste ballet des courtisans
Maquillé par la mascarade et la concupiscence des mêmes flatteurs
Et puis comme posée au-dessus de tout cela
L’ironie évidente de la preuve de l’existence
Le fils des jours
Les jours d’une vie bien remplie ?
La justification de la conformité ?
La justification de la médiocrité ?
Des jours remplis de quoi……
A gagner son pain…c’est déjà ça diront certains…c’est déjà pas mal
Des jours à se réveiller et à tenir par quoi pour qui
Personne n’est indispensable et les jours passent sans l’aide de l’homme
De sommeil en réveil de son accomplissement jusqu’au dernier souffle
Amandine Gravier – 2015
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Poème Du Travail
Amandine Gravier, Poème Du Travail. Native de Saint Denis de la Réunion en 1983, Amandine est la fille de Marie, Chantal Duchemann (famille Duchemann, Lorion et Mercier) et de Cyrille Jean-François Gravier (famille Gravier et Minatchy). Après un baccalauréat littéraire, obtenu avec mention en 2001, elle entame des études de Lettres Modernes (un Deug) à l’Université de la Réunion. Après sa Licence en Science de l’Education (réussie en 2005 avec mention également) ; elle commence, la même année en septembre, un Master toujours en Science de l’Education à l’université de Bordeaux II Victor Segalen. Elle installe rue Saint James, en résidence étudiante, grâce sa bourse universitaire et en parallèle des « jobs » étudiants (en mairie, à la LMDE, à IPSOS, à Cdiscount, etc…).
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