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[Édito] Les JO du système immunitaire

Pas de plan B. Comme le veut notre président, ce qui a été décidé doit se passer. « Il n’y a pas de plan B », disait-il à propos de la cérémonie d’ouverture. Depuis la semaine dernière, on vient de réaliser le danger du terrorisme, il y a un plan B, et même un plan C. 

Pour ce qui est de la baignade dans la Seine, en revanche, on en est toujours au seul plan A. Même si la Surfrider Foundation assure que 13 de ses 14 prélèvements depuis septembre 2023 présentent des taux d’Escherichia coli et d’entérocoques, marqueurs de pollutions aux matières fécales, deux à trois fois plus importants que les normes autorisées par les fédérations sportives pour la baignade. Emmanuel Macron, président de la République, et Anne Hidalgo, maire de Paris, iront quand même. Ce qui réjouit bon nombre de Français et de Parisiens. Mais pour ce qui est des nageurs, on craint la gastro-entérite, la conjonctivite, l’otite ou des problèmes cutanés. Coût de la blague : 1,4 milliard d’euros, dont la moitié aux seuls frais de l’État, de travaux pour rendre la Seine ”baignable”.

En vrai, ça devrait aller… sauf s’il pleut. Et puis pourquoi ce serait toujours le plus rapide qui gagne. Pour le coup, la victoire ira à celui qui aura le meilleur système immunitaire. Pourquoi pas, ce critère en vaut un autre. 

Philippe Nanpon

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Plan pour les JO

A propos de l'auteur

Philippe Nanpon | Journaliste

Déménageur, béqueur d'clé dans le bâtiment, chauffeur de presse, pompiste, clown publicitaire à roller, après avoir suivi des études d’agriculture, puis journaliste depuis un tiers de siècle, Philippe Nanpon est également épris de culture, d’écologie et de bonne humeur. Il a rejoint l’équipe de Parallèle Sud pour partager à la fois son regard sur La Réunion et son engagement pour une société plus juste et équitable.

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