[Francos 2024] Plongée dans les backstages avec Aurus

Les Francofolies 2024 ont eu lieu du 3 au 8 septembre dernier, et samedi soir sur la scène Tamarin c’est l’artiste haut en couleurs Aurus qui réalisait l’inter plateau de vingt minutes entre Mo’Kalamity et Eddy de Pretto. Nous l’avons suivi avec nos caméras dans sa préparation avant le show et il a accepté de répondre à nos questions.

Découvrez les backstages de sa prestation en vidéo.

Bonsoir Aurus, ce soir vous vous produisez aux Francofolies sur la grande scène, est-ce que vous vous sentez stressé ou à l’aise ?

– Comme toujours, il y a un peu de trac. D’autant plus ce soir car c’est la première fois que je dévoile la formule solo où je serai seul avec mes machines uniquement. Il y aura pas mal de boucles, de la voix, je joue avec tout ça. Et c’est la première fois que je le joue en public donc il y a un trac supplémentaire mais beaucoup d’excitation!

On est passés par les backstages où on a aperçu tout le public, vous êtes un habitué des grosses scènes ?

– J’ai eu l’occasion de faire des grosses scènes cette année notamment au Sakifo et d’autres ailleurs. Mais j’aime aussi les plus petites scènes, intimistes. Il y a un plaisir différent dans chacune de ces deux expériences. En tout cas ce soir, je suis très content d’avoir un public aussi large.

D’où vient votre nom de scène Aurus ?

– C’est une longue histoire (il rit). Pour faire court, c’est très inspiré de l’Egypte, de l’œil d’Horus plus précisément. Je l’ai orthographié différemment car je ne suis pas un dieu égyptien. C’est un symbole d’intuition qu’on retrouve dans mon premier album et dans ma musique plus généralement. C’est un vrai lien avec la connexion, une sorte d’état secondaire, d’état modifié de conscience qu’on peut trouver dans la méditation et dans la création. Et pour moi l’intuition, c’est un peu ce que la musique est. L’œil d’Horus c’est voir au-delà de la matière, du palpable. Et la musique c’est quelque chose qu’on envoie et qu’on reçoit mais qu’on ne peut pas toucher pourtant, il y a bien une communication qui se crée.  

Comment décririez-vous votre style de musique ?

– Ce soir, il y aura un show inédit. Les machines vont me permettre d’enregistrer ma voix et de la superposer à des boucles. Il y aura un morceau complètement improvisé sur ce principe de boucles (loop). C’est une prise de risque mais j’aime ça. Je vais aussi présenter des morceaux issus de mon nouvel EP « Urban Myth » que je n’ai encore jamais joué ni en bande ni en solo.

Avez-vous un rituel avant de monter sur scène ?

– Avant de monter sur scène, j’aime bien faire des exercices de cohérence cardiaque à travers la respiration. J’ai une application conçue pour, ça permet de se recentrer. Pendant que je fais ça, j’essaye d’adopter des postures un peu grandes. J’ai vu plusieurs enquêtes à ce sujet c’est la « superhero pose » qui permet de se recentrer et de donner de la confiance en soi. Donc j’allie cette pose à l’exercice de respiration et c’est devenu une coutume avant de monter sur scène.

Quand on regarde votre tenue, on devine que l’esthétique est un élément important dans la pratique de votre art, au niveau de la scénographie, on peut s’attendre à quoi ce soir ?

– Le visuel va de pair avec la musique et porte le même message. Ce soir, je fais l’inter-plateau de 20 minutes entre Mo’Kalamity et Eddy de Pretto donc je serai un peu restreint en termes de show. Mais j’invite le public à me retrouver le ©afin de découvrir un show d’une heure !

Réalisation :
Etienne Satre et Léa Morineau

A propos de l'auteur

Etienne Satre | Etudiant en journalisme

Etienne Satre a rejoint l'équipe en janvier 2024 en tant qu'apprenti journaliste. Il étudie à l'Institut de l'image de l'océan indien (Iloi) basé au Port.

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