LIBRE EXPRESSION
Le passé industriel de la canne a sucre a profondément marqué le village de Grands Bois pendant des décennies. Il était le fleuron de l’industrie de la canne et fournisseur principal d’emplois pour ses habitants.
En 1991 la fermeture a marqué la fin de cette grande épopée, mais tout a été mis en œuvre pour sauvegarder son âme. En effet, sa façade et la cheminée du four à chaux rappellent aujourd’hui aux habitants anciens et nouveaux, que Grands Bois avait son usine, Le musée lontan retrace aujourd’hui le passé de Grands Bois et de ses habitants: cafs malbars, chinois, gros blanc, Rodriguais, Malgaches.
Le point de pesée actuel » La balance canne , n’existait pas en l’état à l’époque de l’usine. Le site s’est étendu vers l’Est, allant jusqu’au bord des espaces jeux du bord de mer.
Il occupe aujourd’hui une grande partie de terrain pendu indisponible pour le village, Aux abords de ce lieu, la fréquentation populaire est croissante. Les pique-niqueurs sont de plus en plus nombreux. Voitures, cars viennent de toute l’île durant les week-ends et périodes de vacances scolaires.
Il paraît aujourd’hui évident que cette zone prenne sa pleine expansion pour permettre a Grands Bois de continuer son épanouissement. De beaux projets innovants peuvent voir le jour au bénéfice de tous, qui contribueront au développement économique , social, culturel et sportif du village de Grands Bois.
La nécessité de déplacer le point de livraison de cannes
Avant tout, la sécurité des habitants et en premiers ses enfants qui empruntent chaque jour les abords des écoles. Un tracteur et sa remorque s’est déjà renversé sur un trottoir, contre une habitation, heureusement que personne ne se soit trouvé dessous. Tous les jours, durant la période de coupe, des cannes s’échappent des cargaisons des remorques et des cachalots. Imaginez les risques encourus par les piétons, riverains et promeneurs
Les cannes sont laissées sur la chaussée, des cyclistes et moto-cyclistes se plaignent de leurs conditions de circulation.
Feute la nettoyage régulier des chaussées, cette situation attire les rats… Si jadis
les petits camions ou charrettes avaient une cargaison dépaillée rangée et amarrée, ils ont laissé place aujourd’hui à des remorques aux chargements débordants de cannes et de pailles traînants jusqu’à terre. L’amarrage n’existe plus et les pertes de cannes et de pailles sont nombreuses.
Alors ? Faut-il attendre un accident mortel ?
insalubrité, autre problème posé par la présence de dépôts de canne en milieu urbain. Il faut se rappeler que les rata sont à l’origine de maladies graves et régulièrement sujets à des rappels de prudence de la part de l’ARS.
Le bruit, parlons en ! Les riverains proches subissent des désagréments liés au fonctionnement des ponts roulants. En effet, les cachalots effectuent la collecte toute la nuit et les nuisances sonores incessantes sont insupportables pour les occupants des logements collectifs proches. Nous connaissons les dégâts sur la santé que le sommeil de mauvaise qualité occasionne…
La lumière. Les projecteurs puissants semblables à un éclairage de terrain de football restent allumés toute la nuit. La lumiere pénètre dans l’intimité des appartement et maisons…
Si par la passé la livraison s’effectuait en charettes ou petits camions, aujourd’hui les engins ont triplé de volume et génèrent une quantité de poussière insupportable. Elle s’invite dans toutes les habitations et les murs extérieurs des maisons situées sur le trajet des tracteurs et cachalots sont devenus noirs.
Ce qui a le don d’exaspérer les propriétaires et locataires
Alors quel avenir ? Quelle possibilité ? quelle raison ?
Actuellement les producteurs du Sud déposent leurs cannes aux sites suivants : Caserne Bassin Plat, Grands Bois, Langevin et Basse Vallée. A l’analyse
des positionnements, il apparaît que l’implantation d’un nouveau point de livraison en remplacement de celui de Grands Bois, proche du rond-point de Grand’Anse conviendrait pour les raisons suivantes : plus simple d’accès, plus judicieux et hors zone habitée.
Si cette solution semble adaptée, elle n’est peut-être pas unique et seule une étude par la chambre d’agriculture et la GPER permettra de trouver le meilleur consensus.
Vous comprendrez qu’il devient urgent qu’une solution soit trouvée pou le bien-être et la sécurité des habitants de Grands Bois.
Le village mérite de continuer son développement sereinement dans l’intérêt général. Si la question financière reste à définir, elle ne doit pas compromettre la sécurité, la salubrité des Grands-Boisiens. Beaucoup espèrent dans un délai raisonnablement proche le déplacement de ce point de livraison qui conditionne aujourd’hui l’amélioration de Grands Bois et son embellissement.
Le conseil de quartier
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