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« J’ai l’impression qu’on ne m’écoute pas » : une mère de cinq enfants à la rue

Depuis plusieurs jours, Magalie*, mère de cinq enfants, enchaîne les hébergements temporaires entre Saint-Pierre, Saint-Denis et Saint-Gilles. Sans logement stable et à quelques jours d’une audience qui pourrait lui retirer la garde de ses enfants, elle tente de s’en sortir grâce à la solidarité citoyenne.

« J’ai l’impression qu’on ne m’écoute pas et qu’on ne cherche pas à m’aider. » Lorsque je rencontre Magalie à la ZAC de Casabona, elle est accompagnée de quatre de ses enfants, dont la plus jeune n’a qu’un an. Il y a une semaine, elle a dû quitter à pied le logement où elle était hébergée au Tampon. Sans solution, elle a marché avec ses enfants jusqu’à Saint-Pierre, où elle a trouvé refuge pour la nuit sous un kiosque sur la plage.

La solidarité citoyenne en première ligne

Alertés, plusieurs riverains, dont Malika*, se mobilisent immédiatement pour lui venir en aide. « Heureusement que j’ai un réseau citoyen autour de moi, et très vite, on a pu lui trouver une solution », explique-t-elle. Le mercredi soir, Magalie et ses enfants sont accueillis chez un particulier. Le lendemain, plusieurs citoyens se cotisent pour leur offrir une nuit d’hôtel.

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A propos de l'auteur

Olivier Ceccaldi

Reporter citoyen, Olivier a tout d'abord privilégié la photographie comme support pour informer notamment sur les réalités des personnes exilées face à la politique migratoire de l'Union européenne. Installé sur l'île de La Réunion depuis 2024, il travaille principalement sur les questions de société.

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