Cyclone Chido à Mayotte, dégâts de Tsingoni. Photo : Tom-Lou Cellier

Chido, je n’ai pas pu m’empêcher de…

LIBRE EXPRESSION

Je n’ai pas pu m’empêcher de…

…faire le rapprochement.

Reconstruire Nature, Culture, Humain et Non Humain

Gérald Seurin

Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.

Cyclone Chido

Le cyclone Chido est le quatrième système tropical, le troisième identifié de la saison cyclonique 2024-2025 dans l’océan Indien sud-ouest et, notamment, le deuxième à franchir le seuil de cyclone tropical et le deuxième à franchir celui de cyclone tropical intense.

Son origine remonte à une perturbation tropicale au sud-est de Diego Garcia, observée pour la première fois le 5 décembre 2024, qui s’est progressivement accentuée vers le sud-ouest avant d’être baptisée le 9 décembre. Le 11 décembre, le cyclone tropical intense Chido, puissant mais de faible diamètre, s’intensifie rapidement et s’approche de l’archipel d’Agaléga de Maurice, où il atteint son haut degré le lendemain.

Le cyclone s’affaiblit brièvement, mais reprend rapidement de l’intensité, avant de s’approcher pour la deuxième fois de la terre près de Bandraboua, à Mayotte, le 14 décembre. Après sa traversée du nord du canal du Mozambique, Chido atteint le 15 décembre la côte du Mozambique au sud de Pemba, toujours en tant que cyclone tropical intense, puis s’enfonce dans les terres vers le sud du Malawi.

Plusieurs catastrophes naturelles sont causées par cet événement climatique extrême, notamment à Mayotte, qui est catastrophiquement touchée avec de nombreuses victimes, la destruction d’une grande partie de son urbanisation et de ses infrastructures, ainsi qu’à Agaléga où l’habitat est détruit, au Mozambique avec de nombreuses victimes et de graves destructions, et au Malawi. Les dommages sont en revanche minimes à Madagascar et aux Comores.

A propos de l'auteur

Franck Cellier | Journaliste

Journaliste d’investigation, Franck Cellier a passé trente ans de sa carrière au Quotidien de la Réunion après un court passage au journal Témoignages à ses débuts. Ses reportages l’ont amené dans l’ensemble des îles de l’océan Indien ainsi que dans tous les recoins de La Réunion. Il porte un regard critique et pointu sur la politique et la société réunionnaise. Très attaché à la liberté d’expression et à l’indépendance, il entend défendre avec force ces valeurs au sein d’un média engagé et solidaire, Parallèle Sud.

Ajouter un commentaire

⚠︎ Cet espace d'échange mis à disposition de nos lectrices et lecteurs ne reflète pas l'avis du média mais ceux des commentateurs. Les commentaires doivent être respectueux des individus et de la loi. Tout commentaire ne respectant pas ceux-ci ne sera pas publié. Consultez nos conditions générales d'utilisation.

Articles suggérés