Jordan Bardella se voit en haut de l’affiche

LIBRE EXPRESSION

Malgré le courage dont Jordan Bardella fait preuve, il semble s’exposer à un grand danger à s’imaginer changer la France en s’isolant dans un parti !

La France peut paraître à ses yeux « recueillir toute la misère du monde ». Cela ferait penser à ce que fit La Réunion avec les engagés remplaçant initialement les esclaves… Après l’abolition de l’esclavage, ces derniers refusant leur statut et les conditions de vie auxquelles ils étaient soumis, il fallait trouver des alternatives…

Il nous faudrait renouveler nos représentations des idées de « Liberté », d’« Égalité » et de « Fraternité » pour nous accorder préalablement sur des accords qui seraient partagés…, entreprise quasiment impossible en période électorale.

Je suis prêt à parier que l’initiative de Madame Marine Le Pen d’avoir favorisé « l’émergence Jordan Bardella » devrait apparaître prochainement sous un nouveau jour, elle qui reste ainsi « protégée » et « en coulisse » !

J’adresse le texte ci-dessous dans la crainte que le peuple de La Réunion s’illusionne hélas en projetant à tort des espoirs sur de nouveaux représentants. Faire croire et nourrir imaginairement de nouvelles réalités culturelles contraintes entre deux élections serait utopique.

Jordan Bardella se voit en haut de l’affiche. Il me fait penser à Perrette, dans la fable de Jean de La Fontaine : La laitière et le pot au lait. Il prévient le lecteur « qu’il ne pourra rien faire sans majorité absolue » ! Pour mémoire, ce remarquable récit :

http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/laitiere.htm

Avisé et anticipant un verdict hypothétique, Jordan Bardella prépare l’électeur à une impuissance… institutionnelle.

Frédéric Paulus
Psycho-sociologue

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