La solution d’Israël pour sauver les otages. 

LIBRE EXPRESSION

Les médias informent que le 5 novembre, le premier ministre Israëlien a déclaré que le « cessez-le-feu » était conditionné à la libération des otages. Le message s’adressait à « ses amis et ses ennemis ». C’était lors d’une visite d’une base aérienne.  

Une lecture en creux indique que près d’un mois d’intervention, Israël n’a pas encore atteint son objectif principal qui est la libération des otages. Le résultat interroge la stratégie déployée et les moyens utilisés. L’armée de l’air a été en première ligne. A la vue des images rapportées, il semble que le gros du travail est fait. Il ne reste plus qu’un hôpital à raser. Et, après? 

Macron a-t-il vendu la mèche en proposant la mobilisation d’une coalition internationale? Ce sont des propos qui laissent entendre qu’ Israël est en difficulté et ne parviendra pas seul à atteindre l’objectif de libération des otages. Or, les Américains sont déjà dans l’action, avec 2 porte-avions capables de compenser les hôpitaux palestiniens détruits. Comment comprendre une telle légèreté au regard de la communication de guerre de Tsahal qui proclame chaque jour « une avancée »? 

Les messages de Macron et Netanyahu voudraient dire que sur un petit territoire de 360 km2, totalement encerclée, bombardée cible après cible, quasiment rasé, le Hamas résiste toujours. L’ampleur des manifestations mondiales en faveur d’un « cessez-le-feu immédiat » pèsera lourd dans les jours qui viennent. A New-York, la gare a été envahie par des manifestants pacifistes. Elle a été obligée de fermer. ça promet. 

Si, dans ces conditions de destruction massive à Gaza, il y a encore des otages vivants et en bonne santé, ce serait une prouesse, voire un miracle. Si les 260 personnes sont encore en vie, il faut négocier leur libération et pas continuer la folie militaire. Les 10 000 civils Palestiniens déjà tués sous les bombes n’auront pas cette chance. Israël doit accepter le cessez-le-feu et ouvrir les négociations. L’option militaire a montré son inefficacité. 

Ary Yee Chong Tchi Kan

Chaque contribution publiée sur le média nous semble répondre aux critères élémentaires de respect des personnes et des communautés. Elle reflète l’opinion de son ou ses signataires, pas forcément celle du comité de lecture de Parallèle Sud.

A propos de l'auteur

Kozé libre

A Parallèle Sud nous nous faisons un devoir de libérer la parole, de la partager, sous quelque forme que ce soit (texte, vidéo, son, BD...). Chaque lecteur peut être acteur et créer l'information. Celle-ci est relue par le comité de lecture de Parallèle Sud avant d'être publiée dans la Libre expression.

Articles suggérés